Comparez 1
Pierre 4.17-19 avec Esaïe
10.11, 12 et Malachie
3.1-6.
Dans tous ces passages, le processus du jugement commence par le
peuple de Dieu. Pierre associe même les souffrances de ses lecteurs
au jugement de Dieu. Pour lui, les souffrances que traversent ses lecteurs
chrétiens peuvent n'être rien d'autre que le jugement
de Dieu, qui commence par la maison de Dieu. " Ainsi, que
ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leur
âme au fidèle Créateur en faisant le bien.
" (1 P 4.19, Colombe.)
Lisez Luc
18.1-8. En quoi ce passage nous aide-t-il à comprendre
le jugement de Dieu ?
Aux temps bibliques, le jugement était globalement très
attendu. L'image de la pauvre veuve dans Luc 18.1-8 saisit bien l'attitude
générale face au jugement. La veuve sait qu'elle aura
gain de cause seulement si elle peut trouver un juge qui acceptera
de traiter son affaire. Elle n'a pas suffisamment d'argent ni un statut
suffisamment élevé pour se faire entendre, mais elle
finit par persuader le juge de l'écouter et de lui donner ce
qui lui revient. Comme Jésus le dit : " Et Dieu ne ferait
pas justice à ceux qu'il a choisis, alors qu'ils crient vers
lui jour et nuit ? " (Luc 18.7). Le péché a
amené le mal dans le monde, et depuis des siècles, le
peuple de Dieu attend qu'il rétablisse l'ordre des choses.
" Qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom, Seigneur
? Toi seul es saint. En effet, toutes les nations viendront et se prosterneront
devant toi, parce que ta justice s'est manifestée. "
(Ap 15.4.)
Pensez à tout le mal qui demeure impuni dans le monde.
Pourquoi, dans ce cas, la notion de justice, et du juste jugement de
Dieu, est-elle si cruciale pour nous chrétiens ?
Quelle espérance retirez-vous de la promesse que justice sera
faite ?