VENDREDI 9 juin, 2017

 

Nous entendons si souvent les chrétiens parler de " liberté en Christ ". Et cela va sans dire, c'est une notion tout à fait valide. Être libéré de la condamnation de la loi et avoir l'assurance du salut grâce à ce que Christ a fait pour nous et non pas grâce à nos bonnes œuvres, c'est bien cela, être libre. L'histoire de Martin Luther et de la servitude dans laquelle il se trouvait avant de comprendre la grâce est un exemple parfait de ce que cette liberté signifie. Cependant, comme nous l'avons vu dans Pierre, cette merveilleuse vérité peut être pervertie.

" Le principe de notre dépendance totale dans le salut en Christ est très proche du péché de suffisance. La liberté en Christ est considérée par des milliers d'individus comme étant une absence de lois. Christ étant venu nous libérer de la condamnation de la loi, beaucoup prétendent que la loi n'existe plus et que ceux qui la gardent perdent la grâce. La vérité et l'erreur étant si proches, les esprits seront conduits à accepter l'erreur et à se placer sous la férule de Satan car ne se laissant point guider par le Saint-Esprit. En poussant les individus à choisir l'erreur en lieu et place de la vérité, Satan veille à obtenir l'hommage du monde protestant. "25


À méditer

 

• Méditez sur 2 Pierre 2.19 et sur ce que dit Pierre su les conséquences de la fausse doctrine. Pourquoi, devons-nous nous assurez de connaître personnellement les vérités cruciales auxquelles nous croyons ? Quelle importance y a-t-il à être tout absolument d'accord sur ce que nous croyons ? A quel moment cela devient-il " dangereux " d'avoir des idées qui sont différentes du reste de nos frères en Christ ?

Considérez les mots très forts de Pierre au sujet de toute la question du châtiment et du jugement : " attireront sur eu une perdition soudaine " (2 P 2.1) ; " périront par leur propre corruption " (2 P 2.12, Colombe) ; "réserver les injustes pour les châtier au jour du jugement " (2 P 2.9) ; " leur perdition n'est pas en sommeil " (2 P 2,3). Que nous indiquent ces passages, non seulement sur la réalité du jugement, mais sur la condamnation divine qui attend ceux qui entraînent son peuple dans l'erreur ?

Ceux qui parlent de " liberté en Christ " le font généralement non pas dans le cadre de la loi en général (bien que ce soit le cas pour certains), mais dans le cadre de l'observation du quatrième commandement, le commandement du sabbat. Selon vous, qu'est-ce que cela signifie ? En quoi cet argument nous montre-t-il combien l'idée de la " liberté en Christ " peut être déformée ?

25 Ellen G. White, Christ triumphant [, Le Christ triomphant], 13 novembre, p. 326