DIMANCHE 4 juin, 2017

11_ FAUX DOCTEURS

 

Faux prophètes et faux docteurs

 


On a parfois tendance à facilement idéaliser l'Église primitive, à penser que c'était une époque de grande harmonie et de grande paix parmi les premiers chrétiens.

Ce serait une erreur. Même à l'époque de Jésus, l'Eglise a dû faire face à des difficultés, souvent venues de l'intérieur (pensez à Judas). Comme le montrent les épîtres du Nouveau Testament, une bonne partie des problèmes venait des faux enseignements qui surgissaient en son sein. L'Église primitive luttait non seulement contre la persécution extérieure, mais également des problèmes internes. Dans cette lettre, Pierre s'occupe de certains de ces défis internes. Quels sont-ils ? " Il y a eu de faux prophètes parmi le peuple ; de même, il y a parmi vous de faux docteurs qui introduiront insidieusement des hérésies de perdition et qui, reniant le Maître qui les a rachetés, attireront sur eux une perdition soudaine. Beaucoup les suivront dans leurs dérèglements et, à cause d'eux, la voie de la vérité sera calomniée. Par cupidité, ils vous exploiteront au moyen de paroles trompeuses, mais depuis longtemps leur condamnation est en marche et leur perdition n'est pas en sommeil. " (2 P 2.1-3, Colombe.) Nous sommes bien éloignés d'une période de grande paix et d'harmonie parmi les frères et sœurs !

Lisez 2 Pierre 2.1-3 ; 10-22. Contre quoi Pierre met-il en garde ici ? Citez plusieursmensonges qui étaient encouragés dans les Églises.

2 Pierre 2.1 révèle vraisemblablement la raison pour laquelle le Seigneur a poussé Pierre à écrire cette lettre. Il les mettait en garde : de la même manière qu'il y avait eu de faux prophètes par le passé, il y aurait de faux docteurs dans l'avenir. Pierre dresse une litanie d'accusations contre ces docteurs, depuis les " hérésies de perdition " (2 P 2.1, Colombe), au fait d'aliéner ceux qui ne se méfient pas (2 P 2.19), en passant par tout un tas d'erreurs diverses. D'après ce qu'il a écrit, nous voyons qu'il s'agissait en effet de doctrines très dangereuses, ce qui explique sa réaction si vigoureuse. Pierre était étranger à l'idée selon laquelle la doctrine n'a pas d'importance.