Dans sa première épître, Pierre,
avec une préoccupation toute pastorale, a cherché à
encourager ses lecteurs au sujet des dangers de la persécution.
Nous ne savons pas exactement de quelle forme de persécution
il parlait exactement, mais ce que nous savons en revanche, c'est que
l'Église allait essuyer de terribles épreuves, tandis
que l'Empire romain cherchait à exterminer ce jeune mouvement
de gens appelés chrétiens. Mais Satan porta une attaque
double.
Naturellement, la persécution venue de l'extérieur,
c'est-à-dire, la brutalité et la violence, était
un outil puissant. Mais l'Église se retrouva devant une autre
menace, peut-être plus dangereuse encore que la persécution
venue de l'extérieur : une menace venue de l'intérieur.
Par le passé, la nation juive avait dû faire face à
de faux prophètes, et de la même manière, les disciples
de Jésus du temps de Pierre devaient faire face à de "
faux docteurs " (Colombe) qui introdui[saient] insidieusement
des doctrines de perdition " (2
p 2.1) dans l'Église elle-même. Pire encore, Pierre
avertit que beaucoup suivraient ces " dérèglements
" (2 P 22, Colombe).
Quels étaient ces enseignements contre lesquels Pierre mettait
en garde ? Comment Pierre a-t-il réagi face à ces enseignements,
et quelles leçons peut-on retirer de ces avertissements pour
nous-mêmes aujourd'hui, alors même que nous devons faire
face à des menaces venues de l'intérieur ?
Étudiez la
leçon de cette semaine pour le sabbat 10 juin
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