Lisez Jean
16.8, 11. De quel jugement parle Jésus ? Pourquoi ce
jugement est-il une bonne nouvelle?
Il reste une dernière grande conviction qui fait partie de
l'uvre de l'Esprit : convaincre de jugement. Une bonne partie
de notre prédication sur ce passage semble prendre ici une mauvaise
direction. Souvent, quand on parle de péché et de justice,
beaucoup de chrétiens prononcent un avertissement à propos
du jugement qui attend ceux qui rejettent Christ. Ce faisant, ils veulent
avertir les pécheurs, souvent sur un ton terrible, du jugement
qui les attend.
Et bien que ce jugement soit une réalité, ce n'est
pas de cela que parle Jésus dans Jean
16.11. Le vocabulaire employé indique que le Seigneur ne
parle pas d'un jugement à venir, comme dans Jean
12.48. L'aspect du jugement auquel Jésus fait référence,
c'est la bonne nouvelle que Satan a déjà été
jugé au Calvaire. Le diable, le grand ennemi de la vérité,
sait qu'il est en sursis. Le jugement viendra, certes, mais il est
ici question de prendre conscience que le prince de ce monde est déjà
condamné (Jn
12.31).
Lisez 1
Pierre 5.8, 9. Comment Pierre décrit-il Satan ? Comment
petit-on lui résister ?
Le diable, sachant qu'il a peu de temps, et qu'il a été
vaincu au Calvaire, est malgré tout encore vivant. Et il est
furieux, essayant de dévorer autant de gens que possible. Mais
c'est un ennemi vaincu. Jésus a gagné la victoire. Le
sang de Jésus nous rend libres.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les troupes nazies reçurent
le coup fatal avec le débarquement des Alliés en France
le 6 juin 1944. Il était alors clair qu'Hitler était
vaincu. Pourtant, les onze mois qui séparèrent le D-Day
(quand l'attaque a commencé) et le V-Day (jour de la victoire
le 8 mai 1945, quand la guerre cessa en Europe) furent les plus sanglants
de la guerre. De la même manière, Satan sait qu'il a été
vaincu à la croix. Et pourtant, il se bat obstinément
et tente de dévorer autant de personnes qu'il le peut. En ces
temps difficiles, nous sommes appelés à être sobres
et à veiller, et à déposer toute notre inquiétude
aux pieds de Jésus, car il prend soin de nous (1
P 5.7, 8).
Pourquoi le jugement est-il une bonne nouvelle ?
Qui est notre garant dans le jugement ?
Comment prêcher le jugement de manière à inspirer
l'espoir plutôt que de la peur ?