Lisez Jean
16.8, 9. Quelle uvre cruciale le Saint-Esprit accomplit-il
pour nous, et pourquoi est-elle si importante ?
Jésus a appelé le Saint-Esprit le paraclet, un terme
riche de sens et qui dénote l'idée d'aide, de défenseur,
et de consolateur. Le Saint-Esprit n'aborde pas cette importante uvre
de conviction en se positionnant comme un accusateur des frères
ou comme un procureur. Il n'est pas envoyé par Jésus
pour nous condamner, mais plutôt pour nous aider à voir
notre besoin de grâce.
Seul un consolateur peut être reçu comme un aide. C'est
une grande tragédie que des chrétiens, malgré
leurs bonnes intentions, abordent souvent les pécheurs avec
un esprit d'accusation plutôt que d'aide. Si nous passons notre
temps à mentionner les péchés des autres, alors
nous faisons quelque chose que Jésus ne nous a pas appelés
à faire. Après tout, qui sommes-nous pour juger du péché
chez les autres, alors que nous n'en sommes pas exempts nous-mêmes
?
Lisez Romains
2.1 et Matthieu 7.3. Quel message devons-nous retirer de ces
versets?
Nous sommes ses témoins, non ses procureurs. Nous sommes appelés
à être des témoins de sa puissance rédemptrice,
non à condamner les autres pour leurs torts. En essayant de
convaincre d'autres gens de leurs péchés, nous endossons
une uvre qui n'est pas la nôtre. C'est l'uvre du
Saint-Esprit.
C'est le Consolateur, et pas nous, qui doit " convaincre
" (Jn 16.8) le monde de ce qu'est vraiment le péché.
Ceux qui n'ont pas consacré leur vie à Jésus n'ont
souvent aucune idée de ce qu'est véritablement le péché,
et de sa puissance de destruction.
L'idée ici, ce n'est pas que l'Esprit va nous présenter
une liste d'actions mauvaises spécifiques. Non, il va directement
au péché le plus fondamental de tous : le fait de ne
pas croire en Jésus-Christ (Jn
16.9). Notre plus grand malheur et notre aliénation ne concernent
pas notre imperfection morale, mais notre séparation d'avec
Dieu, et notre refus d'accepter Celui que Dieu a envoyé pour
nous sortir de cette condition. Le problème le plus fondamental
de tous, c'est que nous ne croyons pas en Jésus. Nous rejetons
ainsi le seul qui puisse nous sauver de notre péché et
de notre culpabilité. C'est le péché qui met le
moi au centre et qui refuse de croire la Parole de Dieu. Seul le Saint-Esprit
peut ouvrir notre cur et notre esprit au grand besoin de repentance
et de rédemption qu'offre la mort de Christ pour nous.