Albert Camus, écrivain né en Algérie,
s'est débattu avec la question de la souffrance humaine. Dans
son livre, la peste, il se sert d'une peste comme métaphore des
maux qui provoquent douleur et souffrance au sein de l'humanité.
Il décrit une scène dans laquelle un petit garçon,
atteint de cette peste, meurt dans d'horribles souffrances.
Un prêtre, qui a été témoin de la tragédie,
déclare alors à un médecin, présent lui
aussi : " Cela est révoltant parce que cela passe notre
mesure. Mais peut-être devons-nous aimer ce que nous ne pouvons
pas comprendre ". Le médecin, Furieux, rétorque :
" Non, mon père. Je me fais une autre idée de
l'amour. Et je refuserai jusqu'à la mort d'aimer cette création
où des enfants sont torturés " 23.
Cette scène renvoie à ce que nous avons vu dans Job
: des réponses toutes faites et banales à ce qui semble
n'avoir pas de solution simple. Job savait, comme le médecin
ici, que les réponses données ne correspondaient pas à
la réalité proche.
Voilà donc le défi : comment trouver des réponses
qui donnent du sens à ce qui, bien souvent, semble n'en avoir
aucun ? Cette semaine, nous poursuivons nos investigations.
Etudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 19 novembre.
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