La foi chrétienne est fondée non seulement sur la croix,
mais sur le tombeau vide. À vrai dire, la majorité des
habitants de ce monde, y compris les non-chrétiens, croit qu'un
homme du nom de Jésus de Nazareth est mort un jour sur une croix.
Peu après le passage de Jésus sur terre, nous trouvons
des références historiques comme celle-ci, de Tacite,
historien romain : " Néron [...] fit souffrir les tortures
les plus raffinées à une classe d'hommes détestés
pour leurs abominations, et que le vulgaire [...] appelait chrétiens.
Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré
au supplice par le procurateur Pontius Pilatus " 46.
Il n'y a aucune contestation, ni à l'époque ni maintenant,
sur la véracité historique d'un homme du nom de Jésus
qui ait été condamné et crucifié.
Là où la situation se complique, c'est pour la Résurrection
: l'idée que Jésus de Nazareth, qui est mort un vendredi
après-midi, est revenu à la vie le dimanche matin. Beaucoup
de gens ont des difficultés avec cela. Apres tout, un Juif crucifié
par les Romains en Judée était plutôt monnaie courante.
Mais un Juif ressuscité des morts après avoir été
crucifié c'est une tout autre histoire.
Pourtant, sans cette foi en un Jésus ressuscité, la
foi chrétienne n'existe tout simplement pas. Paul a écrit
: " Et si Christ n'est pas ressuscité, alors notre
prédication est vaine, et votre foi aussi est vaine [...] Si
c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ,
nous sommes les plus malheureux de tous Les hommes " (1
Co 1,5:14,19, Colombe). La mort de Jésus Lui-même a dû
être suivie par sa résurrection, car dans sa résurrection,
nous avons la certitude de notre propre résurrection.
Quand nous entendons l'histoire de la résurrection de Jésus,
nous avons deux options. La première, c'est de voir cette histoire
comme de la propagande romanesque écrite par quelques disciples
solitaires, afin de conserver son souvenir vivace. Un peu comme nous
essayons de garder intact le souvenir d'une célébrité
qui meurt aujourd'hui. Deuxième option : la prendre littéralement,
comme un récit de gens qui ont été témoins
d'un évènement extraordinaire, évènement
plus tard compris comme ayant des implications pour chaque être
humain.
Lisez Matthieu
28.1-15.
Pourquoi les femmes étaient-elles " dans une grande
joie " ? Bien entendu, elles pouvaient se réjouir qu'il
soit ressuscité, que leur Maître soit de retour. Mais
quelle raison avons-nous de nous réjouir de la résurrection
de Jésus ?
46 Tacite, 57-117 ap. J.-C (www. causeofjesusdeath.com/jesus-in-secular-history).