MERCREDI 9 mars, 2016
11_ PIERRE ET LE GRAND CONFLIT

 

Les moqueurs


Lisez 2 Pierre 3.3-7.
Que dit Pierre sur le passé qui peut nous aider à gérer nos problèmes actuels, et à venir ?

La lutte entre la lumière et les ténèbres, entre les disciples de Jésus et les partisans du mal, semble être à son comble. " Le diable, comme un lion affamé qui cherche son prochain repas " (1 P 5.8), est assisté d'un groupe de moqueurs. Avec leurs arguments " rationnels " et " scientifiques " (2 P 3.3, 4), ces moqueurs tentent de neutraliser la foi des croyants. Pierre indique que ce qui les pousse à agir ainsi, c'est leur désir de garder leur mode de vie insatiable (2 P 3.3 ; voir également Jude 18). Voici leur raisonnement Jésus ne vient pas car la vie continue comme elle l'a toujours fait.

Il y a une chose très perturbante dans cette moquerie. Jésus a dit : " Je reviendrai " (Jn 14.1-3), mais ces moqueurs disent en réalité : " Jésus ne reviendra pas " (2 P 3.4). C'est un écho à ce qui s'est passé en Eden, quand Dieu a dit : " mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras " (Gn 2.17, Colombe). Mais Satan, par l'intermédiaire du serpent, a dit : " Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! " (Gn 3.4). Il y a donc une contradiction de la parole de Dieu, mais cette fois, ce n'est pas une seule voix qui la répète, comme dans le Jardin, mais tout un chœur de voix, partout. Mais en contrepartie, Pierre a prédit ce mensonge. Chaque fois que quelqu'un se moque de l'idée du retour de Jésus, ces personnes accomplissent la prophétie.

Même si l'histoire a déjà connu la destruction de la terre avec un Déluge cataclysmique, les moqueurs ne veulent pas en entendre parler. Ils refusent d'admettre que Dieu a quoi que ce soit à voir avec leurs choix de vie personnels. De même, ils ne veulent pas entendre parler du fait que ce même Dieu, qui avait mis de côté de l'eau pour inonder la terre, a également mis de côté le feu pour balayer la terre et la détruire au grand jour du jugement (2 P 3.5-7). Leur faux espoir, c'est que rien ne va changer dans la nature, que tout va continuer comme d'habitude.

Comment, à mesure que les années passent, s'accrocher à la promesse du retour de Jésus ?
Pourquoi est-il crucial de le faire ?