VENDREDI 16 octobre, 2014

 

" Vous n'agirez donc pas conformément à tout ce que nous faisons maintenant ici où chacun fait ce qui lui semble bon. " (Dt 12.8, Colombe.)

" Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu, en observant tous ses commandements que je te donne aujourd'hui et en faisant ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, ton Dieu. " (Dt 13.19, Colombe.).

" En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël chacun faisait ce qui lui semblait bon. " (Jg 17.6; 21,25, Colombe.)

Il y a un contraste d'une importance cruciale dans ces versets, en particulier en ces jours qui sont les nôtres, où beaucoup de gens se révoltent contre l'idée qu'une autorité supérieure leur dise quoi faire, ou leur dise ce qui est bien ou mal. Cependant, il y a une distinction très nette entre ces deux visions du monde. D'un côté, les gens font tout ce qu'ils pensent être " bon " à leurs yeux. De l'autre, les gens font ce qui est droit " aux yeux de l'Eternel, ton Dieu ". Le problème pour les premiers cités, c'est que bien souvent dans l'histoire, ce qui est " bon " à nos yeux est mal aux yeux de Dieu. C'est pourquoi nous devons tout soumettre, jusqu'à notre conscience, à la Parole de Dieu.



À méditer

[Le peuple s'avança et dit à] Jérémie, le prophète : S'il te plaît, que notre supplication parvienne devant toi ; prie pour nous le Seigneur ton Dieu, pour tout ce reste. Car nous étions beaucoup, et nous ne sommes plus qu'un petit reste, ainsi que tes yeux le voient. " (Jr 42.2.) Qu'est-ce que ce verset, ainsi que Jr 23.3, ont à dire au sujet du reste dans Jérémie?

C'est tellement facile, de notre point de vue, de faire une rétrospective de l'histoire sainte et de voir toutes les fautes, les manquements, et les insuffisances spirituelles du peuple de Dieu à l'époque de l'Antiquité. Et nous devons le faire, car nous avons lu que ces histoires ont été écrites comme des exemples pour nous (1 Co 10.11). Ce qu'il y a de triste, c'est que beaucoup de ces gens, à l'époque, dans leur environnement et leur culture, pensaient qu'ils faisaient ce qu'il fallait, que tout allait bien entre eux et le Seigneur. Quel avertissement cela devrait-il nous donner sur l'aveuglement qui peut être le nôtre quant à notre véritable condition spirituelle? De quels moyens disposons-nous pour comprendre notre véritable état spirituel ? Pourquoi devons-nous toujours garder la Croix au centre de cette démarche ? Qu'adviendrait-il de nous si elle n'était plus au centre de notre vie spirituelle ?