MARDI 9 décembre, 2014
11_ SE PRÉPARER POUR LA MOISSON


Se plaindre, râler, et grandir


Quand Jésus reviendra-t-il ? Pourquoi sommes-nous encore là? Il n’est pas surprenant qu’aujourd’hui, au XXIe siècle, il y ait des sceptiques et des moqueurs. Dans l’histoire de l’Église, ce n’est pas nouveau. Les menaces les plus dangereuses pour Israël dans toute son histoire ne venaient pas de leurs ennemis, mais de leurs propres rangs et de leurs propres cœurs. De la même manière, alors que la venue du Seigneur approche, « nous avons beaucoup plus à craindre des ennemis intérieurs que des ennemis extérieurs […] Lorsque l’on se laisse aller à l’incrédulité, lorsque l’on exprime des doutes, lorsque l’on chérit les œuvres des ténèbres, on encourage la présence des anges du mal, et l’on ouvre la voie àl’accomplissement des plans de Satan ». Ellen G. White, Evènements des derniers jours, p. 120.

Ainsi, Jacques 5.9 nous met en garde : « Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés ; voici que le Juge se tient devant la porte. » Quelles plaintes ou quelles récriminations contre les autres, ou même contre l’Église avez-vous eues (qui étaient peut-être parfois non dénuées de fondement) ? La question est, comment les avez-vous gérées ? Avec docilité, humilité et esprit de pardon, puisque vous avez été pardonné par Dieu (voir Lc 7.39- 50) ou d’après les standards du monde ? Soyez honnêtes avec vous-même!

D’après ce que nous avons lu plus tôt dans cette épitre, il semble que les croyants avaient de sérieux problèmes, comme le favoritisme (Jc 2.1,9), la discrimination (2.4), et les paroles méchantes les uns envers les autres (3.10, 4.11), l’envie (3.14), les disputes (4.1), et l’amour du monde (4.4,13,14). Régulièrement, Jacques nous oriente vers des solutions en profondeur à ces problèmes : la foi (Jc 1.3,6), « la parole plantée en vous » (Jc 1.21, TOB), la contemplation de « la loi de la liberté » (Jc 1.25, 2.12), la ténacité et la sagesse selon Dieu (Jc 3.13,17), la grâce (Jc 4.6), et des mains propres et un cœur pur (Jc 4.8). Il insiste également sur le fait qu’il doit y avoir des expressions extérieures de l’œuvre de Dieu en nous (Jc 2.14-26), comme visiter les affligés et les oubliés (Jc 1.27), faire preuve de miséricorde (Jc 2.13), et semer la paix plutôt que la discorde (Jc 3.18).

En fin de compte, nous sommes responsables devant Dieu. Celui à qui nous devons rendre des comptes est le Seigneur qui est Juge et qui rendra à chacun selon ses œuvres.

Alors que nous attendons le retour du Seigneur, de quelles manières pouvez-vous encourager les autres ? Pourquoi est-ce important de le faire ?