DIMANCHE, 7 décembre 2014

11_ SE PRÉPARER POUR LA MOISSON


En attendant la « pluie »

 


Les agriculteurs dépendent directement de la météo pour assurer leur subsistance. Si le temps est trop sec ou trop humide, trop froid ou trop chaud, leur production en sera affectée négativement. Dans les pays plus secs, comme Israël, la marge de sécurité est encore plus faible, et l’importance d’une abondance de précipitations au bon moment est largement plus grande. Qu’elle vienne d’une petite exploitation familiale, ou bien d’un grand domaine, la récolte et sa valeur dépendent directement de la pluie.

La première pluie, qui tombe généralement en octobre-novembre, humidifie le sol et le prépare pour les plantations et la germination. La pluie de l’arrière-saison, vers mars ou avril, fait murir les cultures pour la récolte.

Lisez Jacques 5.7. Comparez Dt 11.14, Jr 5,24, 14.22, Jl 2.23.

Que disent ces passages de l’Ancien Testament sur la pluie ? Pourquoi à votre avis Jacques a-t-il utilisé cette image en lien avec la venue du Seigneur? Voir également Osée 6.1-3 ; Joël 2.28, 29.

« Par l’image de la pluie de la première et de l’arrière-saison, qui tombe en Orient au moment des semis et de la récolte, les prophètes hébreux annonçaient le don de la grâce spirituelle sur l’Eglise de Dieu, et dans une mesure extraordinaire. L’effusion de l’Esprit aux jours des apôtres était la pluie de la première saison, et glorieux fur le résultat [...] Mais à l’approche de la récolte de la terre, un don spécial de grâce spirituelle est promis pour préparer l’Eglise à la venue du Fils de l’homme. Cette effusion de l’Esprit est comparée à la pluie de l’arrière-saison; et c’est en vue de cette puissance additionnelle que les chrétiens doivent faire monter leursrequêtes jusqu’au Maitre de la moisson au moment de la pluie de l’arrière-saison. » Ellen G. White, Our Father Cares, p. 212.

Jésus fait référence à la « moisson » à « la fin du monde »(Mt 13.39). Marc 4.26-29 présente une image très similaire à celle de Jacques 5.7. L’agriculteur attend que le grain murisse: « d’abord l’herbe puis l’épi, enfin le blé bien formé dans l’épi ; et sitôt que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là » (V 28, 29). Ce n’est qu’au moment de la récolte qu’il devient possible de distinguer le blé de l’ivraie (Mt 13.28-30; comparez avec Ml 3.17, 18).

Que nous dit le fait quenous ne pourrons distinguer le blé de l’ivraie qu’au moment de lamoisson sur la manièredont nous devons vivre notre foi maintenant, avant la moisson?