Lisez
Jn
8.1-11.
Que
nous apprend ce passage sur Jésus et les parias?
Après
sêtre ressourcé spirituellement au cours
de sa retraite au mont des Oliviers, Jésus est retourné
an temple. Des foules se sont rassemblées, Pendant
quil enseignait, les pharisiens ont traîné
devant lui une femme adultère. Ils ont interrogé
Jésus sur la loi de Moïse, qui prescrivait lexécution
de la femme adultère. Jésus avait conscience
quils nétaient pas sincères. Ils
cherchaient à le piéger et non a découvrir
la vérité. La peine de mort avait été
supprimée des tribunaux juifs. Les pharisiens estimaient
que le sentiment patriotique de Jésus serait compromis
s'il sopposait publiquement à ce que la femme
soit lapidée. Par contre, sil approuvait son
exécution, ii pourrait être accusé de
violer lautorité de Rome.
Impuissante
et coupable, cette femme se trouvait prise au beau milieu
des intrigues politiques des dirigeants. Ne connaissant
guère le ministère de Jésus, elle ignorait
peut-être combien il était miséricordieux.
Ironie de la chose, il a paru prononcer contre elle une
sentence de mort, tout en introduisant sa déclaration
par ces paroles inoubliables: « Que celui de vous
qui est sans péché...»
Par
ces mots, Jésus calmait le jeu des pharisiens. Il
était possible à des personnes sans péché
dexécuter froidement le châtiment. Les
pécheurs, en un sens, étaient obligés
de se montrer miséricordieux. Mais, à lexception
de Jésus, aucune personne présente nétait
sans péché. Peu à peu, les chefs religieux
se sont dispersés et cette femme rejetée,
toute coupable quelle était, a été
graciée.
«
En pardonnant à cette femme et en lencourageant
à mener une vie meilleure, le caractère de
Jésus resplendit dans la beauté dune
parfaite justice. Sans pallier le péché, sans
amoindrir le sentiment de la culpabilité, il sefforce,
non pas de condamner, mais de sauver. Le monde navait
pour cette femme que du mépris; mais Jésus
prononce des paroles de consolation et despérance.
» Ellen WHITE, Jésus-Christ, «
Parmi les pièges », p.4S7, 458.
Même
si Ellen White donne davantage de détails sur lintrigue
concernant cette femme, celle-ci, néanmoins, était
une personne adultère prise « en flagrant délit
». Le complot fomenté par les chefs religieux
ne changeait rien à ce fait. Et pourtant, elle a
été pardonnée? Comment témoigner
de la miséricorde même à des personnes
coupables tout en ne « palliant » pas le péché?