DIMANCHE 9 février

7_ JÉSUS ET LES EXCLUS

 

En bas de l’échelle sociale

 


Les sociétés établissent des hiérarchies. Les gens riches et cultivés accèdent généralement aux plus hauts postes. Les citoyens respectueux de la morale, les gens « ordinaires », occupent généralement le milieu de l’échelle sociale. Tout en bas de celle-ci se trouvent les prostituées, les drogués, les criminels, les SDF et autres. A l’époque du Christ, il fallait ajouter à cette liste les lépreux et les collecteurs d’impôts.

Lisez Mt 21.28-32; Lc 15.1-10.

Qu’enseignent ces passages sur l’attitude du Christ envers les exclus?

Pourquoi les exclus venaient-ils avant ceux qui se prenaient pour des justes? Qu’avaient découvert les gens en bas de l’échelle sociale, contrairement, le plus souvent, à l’élite? Pourquoi Jésus parvenait-il apparemment mieux à atteindre les milieux défavorisés que les classes supérieures.

Bien qu’endurcis par des plaisirs coupables et se cachant parfois derrière des façades rudes, les exclus étaient néanmoins plus faciles à toucher que l’élite orgueilleuse satisfaite d’elle-même. Souvent, l’air fanfaron des exclus cache un vide émotionnel marqué par une mauvaise image de soi. Fréquemment, notamment pendant l'adolescence, de telles personnes rebellent ouvertement, cherchant désespérément à se créer une identité personnelle pour compenser leur sentiment d’insécurité intérieur — identité se construisant à dessein contre les vœux de quiconque représente pour eux l’autorité (souvent les parents).

Jésus ne cherchait pas à détruire chez les exclus le sentiment de leur valeur propre, déjà bien diminué. Il le fortifiait, au contraire, en les aimant et en les acceptant de manière constante, son accueil chaleureux faisant généralement fondre leur cœur.

Quelle est votre attitude envers ceux que la société dans laquelle vous vivez considère comme des exclus? Soyez honnête: dans bien des cas, ne ressentez-vous pas un certain sentiment de supériorité? Dans l’affirmative, réfléchissez aux implications d’un tel sentiment.