Il
est difficile dimaginer à quoi ressemblerait
notre monde si le péché ne sy était
pas introduit. La beauté de la nature, même
après des millénaires, témoigne encore
de la majesté, de la puissance et de la bonté
de Dieu. Notre esprit étant obscurci par le péché,
nous avons du mal à imaginer ce que seraient lhumanité
et les relations humaines sans la chute. Une chose est certaine,
les différences de classes sociales, les préjugés
et les barrières culturelles et ethniques qui imprègnent
les sociétés et les cultures nexisteraient
pas.
Malheureusement,
il n'est pas réaliste denvisager que ces barrières
disparaitront avant le retour du Christ. Au contraire, au
fur et à mesure que notre monde empire, il ne fait
pas de doute que ces obstacles empirent également.
En tant que chrétiens, cependant, nous devons chercher
à transcender ces barrières de toutes les
façons possibles, des barrières qui sont source
de tant de maux, de souffrances et de chagrins, notamment
pour ceux que la société rejette comme les
pires des parias.
Lisez Mt
9.9-13.
En
quoi lessence même du christianisme est-il révélé
ici, non seulement par les paroles de Jésus, mais
aussi par ses actes? Portez notamment lattention sur
ces mots tirés de lAncien Testament: «
Je veux la miséricorde et non le sacrifice »
(voir
Os 6.6). Etant donné le contexte, pourquoi devons-nous
faire attention à ne pas nous rendre coupables de
lattitude même que Jésus condamne énergiquement
ici notamment parce que nous sommes tous, dans une
certaine mesure, le produit de notre culture et donc influencés
par les préjugés et les barrières sociales
inhérentes à toute société?
«
Les pharisiens voyaient le Christ assis à table avec
des péagers et des pécheurs. Celui-ci semblait
calme et maître de lui, bon, courtois et amical; sils
ne pouvaient quadmirer la scène qui soffrait
à leurs yeux, celle-ci était contraire à
leur façon de se comporter, quils ne pouvaient
la supporter. Les pharisiens orgueilleux et suffisants dénigraient
ceux qui navaient pas reçu les mêmes
privilèges et la même lumière queux.
Ils haïssaient et méprisaient les péagers
et les pécheurs. Pourtant, aux yeux de Dieu, cétait
leur culpabilité qui pesait le plus lourd. La lumière
du ciel brillait sur leur chemin, comme pour leur dire Voici
la voie à suivre. Mais ils avaient dédaigné
ce don. » Ellen WHITE, dans Seventh-day
Adventist Bible Commentary, vol.5, p.1088.