Lisez
Lv 16.16, 30. Quest-ce qui est purifié
le jour des expiations?
Tout
au long de lannée, toutes sortes de péchés
et dimpuretés rituelles étaient transférées
sur le sanctuaire. Avec le jour des expiations venait le
moment de les supprimer. Ce jour comportait trois périodes:
1.
Loffrande de purification pour le prêtre. Le
grand prêtre tuait un taureau pour ses péchés,
afin de sassurer quil serait sans souillure
au moment dentrer dans le sanctuaire pour le purifier.
2.
Loffrande de purification du bouc « pour
le Seigneur » (Lv 16.8). Pendant lannée,
les sacrifices pour le péché permettaient
« demporter » les péchés
des Israélites dans le sanctuaire. Au jour des expiations,
ces péchés étaient ôtés
du sanctuaire, ce qui était fait au moyen du sang
du bouc « pour le Seigneur ».
3.
Le rituel délimination avec le bouc vivant
destiné à Azazel. Dieu voulait enlever du
sanctuaire et du campement les péchés de son
peuple. Cest pourquoi un autre bouc était envoyé
vivant dans le désert.
Lisez
Lv
16.15. Que se passait-il pour ce bouc et que symbolisait-il?
Puisquil
ny avait ni confession des péchés ni
imposition des mains en relation avec le bouc pour le Seigneur,
son sang nétait pas porteur de péché.
Cest pourquoi, au lieu de souiller, il purifiait,
effet clairement décrit aux versets
19 et 20. Le grand prêtre faisait lexpiation
avec le sang du bouc pour le Seigneur, purifiant le sanctuaire
tout entier. Ce même rituel effectuait également
la purification du peuple: lorsque le sanctuaire était
débarrassé de tous les péchés
des Israélites, ceux-ci éraient eux-mêmes
purifiés. En ce sens, le jour des expiations était
un jour exceptionnel, car ce n'est que ce jour-là
que le sanctuaire et le peuple étaient purifiés
en même temps.
Le
jour des expiations représentait le second stade
dune expiation en deux temps. Lors du premier stade,
durant lannée, les Israélites étaient
pardonnés. Leurs péchés nétaient
pas effacés, mais confiés à Dieu lui-même,
qui promettait de sen occuper. Le second stade navait
pas grand-chose à voir avec le pardon, puisque les
Israélites avaient déjà été
pardonnés. En fait, le verbe « pardonner »
napparait ni dans Lv 16, ni dans Lv
23.27-32. Cela montre que le plan du salut dans son
entier ne traite pas seulement du pardon des péchés.
Ce point a davantage de sens encore lorsquil est replacé
au sein du contexte plus vaste du grand conflit cosmique.