" Les anges eux-mêmes avaient difficilement compris
le mystère de la rédemption et la nécessité
de la mort du Fils de Dieu, du Prince du ciel, pour sauver lhomme
pécheur. Aussi, lorsquAbraham reçut lordre
doffrir son fils en sacrifice, tout le ciel fut alerté.
Dès ce moment, avec une attention haletante, les anges
suivirent instant après instant les faits et gestes du
patriarche. Quand Isaac demanda: Où est lagneau
pour le sacrifice? et quand Abraham répondit: Dieu
se pourvoira lui-même dun agneau; lorsque
la main du père fut arrêtée, au moment où
il allait frapper Isaac et où le bélier divinement
préparé fut offert à sa place, alors
la lumière se fit sur le mystère de la rédemption
et, mieux quauparavant, les anges comprirent le plan merveilleux
conçu par Dieu pour assurer le salut de lhumanité.
", Ellen G. White, Patriarches et prophètes,
chap. 13, p. 134.
« Nos pas fouleront ses chemins, nos lèvres
prononceront la vérité et annonceront lÉvangile,
nos paroles apporteront la guérison, nos mains relèveront
ceux qui sont tombés et effectueront de nombreuses tâches
courantes, comme cuisiner et nettoyer, taper un texte sur ordinateur
et raccommoder; nos bras étreindront ceux qui se sentent
seuls on mal-aimés, nos oreilles écouteront les
cris des hommes en détresse et nos yeux se tourneront vers
Dieu avec humilité et patience. » John
STOTF, Romans, lnterVarsity, Downers Grove, Ill, 1994, p. 322.
En quoi cette citation indique-t-elle ce quimplique le fait
dêtre un « sacrifice vivant »? Pourquoi
est-ce seulement en mourant à soi-même quon
parvient à vivre ainsi?
Comme nous lavons vu an cours de la leçon de cette
semaine, lun des problèmes majeurs auxquels les Israelites
étaient confrontés consistait à considérer
le système sacrificiel non comme une fin en soi, mais comme
le moyen de parvenir à cette fin: une vie totalement dédiée
à Dieu, consécration qui devait sexprimer
par un service plein damour envers les autres. Dans quelle
mesure les adventistes (qui ont reçu tant de connaissances)
risquent-ils particulièrement de suivre la même pente
en estimant que les grandes vérités en leur possession
sont une fin en soi et non un moyen en vue de la fin?
Réfléchissez davantage à lhistoire
dAbraham et dIsaac sur le mont Moriya. Même
si ce récit est troublant, on pourrait affirmer quil
lest à dessin, que cest à dessein quil
est douloureux et générateur dangoisse. Pourquoi,
à votre avis, pourrait-on avancer que cest à
dessein, entre autres choses, quil provoque ces émotions
chez le lecteur?