Si,
après la mort sacrificielle du Christ, les sacrifices
danimaux nétaient plus nécessaires,
il est malgré tout fait mention, dans le Nouveau
Testament, dune autre sorte de sacrifice.
Daprès
les textes suivants, quelles sortes doffrandes devons-nous
apporter à Dieu aujourdhui? Rm
12.1, 2; Ph 4.18; He 13.15, 16; 1 P 2.5.
La
terminologie du système sacrificiel donne une excellente
idée de la façon dont les premiers chrétiens
envisageaient une vie totalement consacrée à
Dieu. En fait, même quand Paul pensait à son
martyre, ii parlait de lui-même comme dune «
libation » (Ph
2.17; 2 Tm 4.6).
Quel
message particulier nous est donné dans Rm
12.1? De quelle façon devons-nous exprimer
cette vérité dans note vie?
Soffrir
« comme sacrifice vivant » signifie que
lon soffre tout entier à Dieu. Cela inclut
à la fois la consécration de sa personne physique
tout comme la transformation de son être intérieur
(Rm
12.2). Nous devons être « mis a part
» (être saints) dans lunique but de servir
le Seigneur. Les chrétiens doivent soffrir
totalement au Seigneur vu « toute la magnanimité
de Dieu », comme le décrit le texte de
Rm
12.1-11, où le Christ est présenté
comme notre sacrifice, le moyen de notre salut.
Dans
ce contexte, Paul appelle les chrétiens à
imiter le Christ. Une compréhension véritable
de la grâce divine conduit à mener une vie
consacrée à Dieu et à servir autrui
avec amour. Labandon du moi et des désirs égoïstes
à la volonté de Dieu est lunique réponse
raisonnable au sacrifice suprême du Christ pour nous.
Enfin,
une relation harmonieuse doit exister entre la compréhension
des vérités spirituelles et doctrinales et
le service envers autrui. Tous les aspects de la vie devraient
refléter an authentique engagement envers Dieu. Le
culte véritable nest jamais uniquement intérieur
et spirituel; il doit inclure un service désintéressé.
Noublions pas ce que le Seigneur a accompli pour nous!