Dans
lAncien comme dans le Nouveau Testament, le symbolisme
de leau est employé pour représenter
le Saint-Esprit. Le prophète Ésaïe cite
ces paroles du Seigneur: « Je répandrai
des eaux sur lassoiffé [...] je répandrai
mon Esprit sur ta descendance » (Es 44.3,
TOB). Ésaïe utilise une figure de style courante
en hébreu, appelée parallélisme. La
seconde partie du passage explique la première. Le
prophète Joël fait également appel au
symbolisme de leau. Dieu promet darroser les
champs dIsraël, puis il déclare: «
Après cela, je répandrai mon souffle
sur tous » (Jl 3.1). Jésus utilise
le symbolisme de leau pour représenter le Saint-Esprit
(Jn 7.37-39).
Quels
sont les deux symboles employés dans chacun des textes
suivants pour parler de leffusion du Saint-Esprit?
Jl
2.21-24; 3.1-5; Jc 5.7, 8. Comment devons-nous en
comprendre le sens?
Aux
temps bibliques, labours et semis commençaient à
partir de la mi-octobre, au moment des premières
pluies. Ces pluies faisaient germer la semence et croître
le jeune plant. La pluie de larrière-saison
tombait à la fin du printemps, amenant le grain à
maturité. Les moissons de lorge et des autres
céréales avaient lieu au printemps, suivies
par la récolte des fruits en été et
en automne.
Dieu
fait appel au symbolisme des pluies de la première
et de larrière-saison de deux façons.
La première pluie de lEsprit sest répandue
sur les disciples à la Pentecôte pour que la
mission chrétienne soit entreprise. La pluie de larrière-saison
se répandra sur l'Église de Dieu à
la fin des temps pour que sa mission s'achève sur
la terre. Le terme de première pluie se réfère
également à luvre quotidienne
de lEsprit de Dieu qui convainc, instruit, guide et
fortifie chaque croyant. La pluie de larrière-saison
est un terme utilisé pour designer une effusion spéciale
de lEsprit qui se répandra sur lEglise
du Christ juste avant son retour.
«
Par limage de la pluie de la première et
de larrière-saison, qui tombe dans les pays
orientaux à lépoque des semailles et
de la récolte, les prophètes hébreux
prédirent une ondée sans précédent
de la grâce sur lEglise de Dieu. Leffusion
de lEsprit aux jours des apôtres, cétait
la pluie de la première saison dont les résultats
furent merveilleux [...]
Mais
vers la fin de la moisson du monde, une effusion spéciale
des grâces divines est promise à lEglise
pour la préparer en vue de lavènement
du Fils de lhomme. Cette effusion de lEsprit
est comparée à la pluie de larrière-saison
cest pour lobtenir que les chrétiens
doivent adresser leurs requêtes au Maître de
la moisson, et demander à lÉternel
la pluie du printemps"».
Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, «
Le don du Saint-Esprit », p. 49.