Liser:
Ellen WHITE, Conquérants pacifiques, "Un
fidèle témoin", p. 487-495.
Nous avons vraiment besoin de la première
lettre de Jean, parce qu'aujourd'hui toutes sortes d'idées
fausses ont vu le jour. Jean exhorte son auditoire - comme
chacun de nous - à ne pas croire tout le monde, à
ne pas accepter de nouvelles doctrines sans exercer son
esprit critique et à vérifier si oui ou non
un enseignement est vraiment biblique. Il est nécessaire
de savoir distinguer la vérité de l'erreur.
Voici quels sont, selon Jean, les critères
du véritable christianisme:
1) croire que Jésus est le Fils de
Dieu venu en chair;
2) observer les commandements de Dieu;
3) aimer Dieu et les hommes. Jean désire
poser des fondements solides et aider ses lecteurs à
avoir l'assurance du salut par la foi en Jésus-Christ,
tel qu'il est annoncé dans les Écritures.
Lorsqu'on croit à
l'existence d'un absolu, il est difficile d'admettre le
relativisme moral, qui comporte cependant une certaine logique.
S'il n'y ni Dieu ni Créateur, si nous sommes simplement
le résultat du hasard, d'où pourrait bien
venir notre sens moral, si ce n'est de nous-mêmes
? et pourquoi ne pourrions-nous pas, alors changer d'avis
en ce qui concerne nos valeurs morales ? d'un point de vue
purement pratique, pourquoi ce raisonnement est-il faux
?
Dans les années soixante,
quand on demanda au gouvernement britannique comment il
comptait aider les citoyens à acquérir davantage
de sens moral, le premier ministre, Harold McMillan, à
répondu : " Je ne suis que le Premier ministre.
Allez donc parler a l'archevêque. " en quoi
ce que nous avons étudié cette semaine peut-il
aider les membres d'église à acquérir
plus de sens moral ? Ou est-ce précisément
l'objectif de l'Évangile de nous aider en ce sens
?
Florello Enrico La Guardia était
juge en Amérique pendant les dures années
de la grande dépression. Un jour, on a fait comparaître
devant lui un père de famille qui avait volé
du pain. Quand la Guardia lui demanda pourquoi il a fait
cela, l'homme avoua en sanglotant que c'était pour
nourrir ses enfants qui avaient faim. La Guardia lui dit
: " Vous aves commis un délit. Vous en êtes
conscient, je pense ! L'homme,
repentant et osant à peine lever les yeux, fit un
signe de tête et répondit : " Oui Monsieur.
" Le juge déclara alors avec sévérité
que " la loi ne faisait pas d'exceptions ",
ce à quoi l'homme acquiesça de nouveau. La
Guardia fouilla ensuite dans sa poche et en retira dix dollars.
" voila le montant de votre amende, dit-il. C'est
mois qui paie. Et même si vous êtes coupable,
vous n'aurez pas à en courir de peine. "
cette histoire ne vous aide-t-elle pas a mieux comprendre
non seulement l'Évangile, mais aussi ce que signifie
vivre comme Jésus ?