Oswald Chambers écrit : "Avez-vous demandé à Dieu ce qu'il allait faire ? Il ne vous le dira pas. Il ne dit jamais ce qu'il va faire; il vous révèle qui il est. " - My Utmost for His Highest, Barbour & Company, Inc., Uhrichsville, Ohio, 1963, 2 janvier.

Que veut dire Chambers, à votre avis?

Comme nous le savons, le livre de Job commence par le récit des tragédies qui l'ont frappé. Il a tout perdu, sauf sa vie et sa femme, et celle-ci lui suggère : "Maudis donc Dieu et meurs !" (Jb 2.9) Vient ensuite une discussion au cours de laquelle ses amis essayent de comprendre pourquoi tout cela lui est arrivé. Dieu, pendant ce temps, demeure silencieux.

Puis, soudain, dans Jb 38, Dieu apparaît et parle: "Qui est celui qui obscurcit mes projets par des propos sans connaissance?" (38.2) Sans s'arrêter, Dieu pose à Job environ soixante questions époustouflantes. Ouvrez votre Bible et parcourez-les dans Jb 38 et 39.

Après la dernière question, Job répond : "Je suis peu de chose; que te répliquerais-je? Je mets la main sur ma bouche. J'ai parle une fois, je ne répondrai plus; deux fois, je n'ajouterai rien." (Jb 40.4, 5) Mais Dieu n'a pas terminé. Il se met à poser une nouvelle série de "grandes" questions.

Lisez la réponse finale de Job dans Jb 42.1-6. Qu'est-ce que Dieu cherchait à dire à Job et quel en a été le résultat?

Dieu ne répond a aucune des questions du style "pourquoi ?" des amis de Job. Mais il dépeint sa grandeur inégalée, telle qu'elle se révèle dans les œuvres étonnantes qu'il a créées. Après quoi, Job n'a certes pas besoin de réponses. Son besoin d'explication disparaît devant l'impressionnante description de la magnificence divine.

Ce récit révèle un fascinant paradoxe. L'espérance et l'encouragement surgissent parfois lorsque nous prenons conscience de notre ignorance. Instinctivement, nous cherchons à nous réconforter en essayant de tout compren-dre et nous nous décourageons quand ce n'est pas possible. Mais il arrive que Dieu souligne notre ignorance, nous incitant à réaliser qu'il n'est de placement sur pour l'espérance qu'en un être qui nous dépasse.