Mercredi
<< ELIE : SE PRÉCIPITER EST UNE ERREUR >>


L'épreuve de force au sommet du mont Carmel était terminée (1 R 18). Le feu était tombe du ciel, tous avaient reconnu le vrai Dieu et les faux prophètes étaient morts. Dieu avait été réhabilité. On aurait pu croire qu'Elie se serait fortifie spirituellement au fur et a mesure de la journée, mais il a soudain entendu quelque chose qui l'a terrifie au point de vouloir mourir. Lisez le reste de l'histoire dans 1 R 19.1-9. Les derniers mots de ce passage sont charges de perplexité : "Soudain la parole du SEINEUR lui parvint, qui lui disait : Que fais-tu ici, Elie?" (19.9) De toute évidence, Elie, pris de peur, s'était enfui en courant et se retrouvait au mauvais endroit.

Après une intervention d'une telle puissance de la part du Seigneur, Elie aurait du être rempli de foi et de confiance; au contraire, il s'est enfui, terrorisé, pour sauver sa vie. Quelle leçon son mauvais exemple nous enseigne-t-il?

Ce récit illustre un point important: quand on se précipite, on se retrouve le plus souvent au mauvais endroit. Dans ce cas précis, Elie a été envahi par la peur et il s'est précipité au désert en souhaitant n'être jamais né. Mais bien d'autres choses nous font nous précipiter loin des plans de Dieu pour nous.

Lisez les textes suivants. Qu'est-ce qui a poussé les personnages décrits ici à se précipiter loin de la volonté divine? Gn 16.1-3 ; Nb 20.10-12; Jg 14.1-3; Mt 20.20, 21 ; Lc 9.52-56; Ac 9.1.

 

Comme il est facile de laisser nos émotions ambition, colère, passion, manque de foi, prétendu "zélé" pour le Seigneur - nous précipiter en avant! Personne n'est immunisé contre ce danger. Le remède consiste à cultiver une foi pleine d'assurance dans la bonté et la miséricorde de Dieu, qui nous aime et souhaite le meilleur pour nous. Cela n'a rien d'automatique! La foi est certes un don, mais un don qui a besoin d'être cultivé, nourri et jalousement gardé.

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