Nous avons vu dans la leçon d'hier que le sanctuaire était
le moyen grâce auquel un Dieu saint pouvait demeurer parmi
des pécheurs et communiquer avec eux. Mais la construction
elle-même n'offrait pas en soi un quelconque moyen de s'approcher
du Seigneur, de l'adorer et de communier avec lui. Un autre
élément était nécessaire, élément qu'aucun édifice ne pouvait
fournir.
Lisez Lv
17.11. Quel est cet élément crucial et pourquoi joue-t-il
un rôle aussi important dans le rappro-chement de l'humanité
pécheresse avec un Dieu saint ? Lisez Ex
24.5-8 ; 29.12 ; 30.10; Lv
4.17 ; 10.8. Quelle donnée ces textes ont-ils en commun
?
Même une lecture superficielle des rituels du sanctuaire
de l'Ancien Testament révèle combien le sang en était l'élément
central. Des animaux innocents - agneaux, taureaux, boucs
- étaient sacrifiés au cours des divers services, qu'il s'agisse
de ratifier l'alliance entre le peuple et Dieu (Ex
24.5-8), d'expier les péchés d'un prêtre(Lv
4.3-7), de rituels de purifi-cation (Lv
15.25-30), ou d'offrandes pour l'ensemble du peuple le
jour des Expiations (Lv
16). Tout cela montre que les sacrifices et le sang jouaient
un rôle pivot dans le fonctionnement du sanctuaire terrestre.
Quelle qu'aient été les le- çons spirituelles enseignées au
moyen des services du tabernacle, le sacrifice de ces animaux
et leur sang versé étaient au cœur du système du sanctuaire.
Il semble très cruel de sacrifier des animaux innocents.
Mais peut-être était-ce le but recherché. Que nous indique
un remède aussi sévère sur l'horreur du péché ?
Cela ne devrait pas nous surprendre. Parce que nous sommes
pécheurs, la destruction nous attend, le péché condui-sant
à la mort. Dieu pourtant, dans sa grâce, nous offre le moyen
d'y échapper, par, par la mort d'un innocent à la place des
coupables (Rm
5.8). Jésus perdrait la vie, il verserait son sang, afin
que nous, pécheurs, soyons pardonnés (Ga
1.4 ; 1 P 1.19). Parce que le sang représente la vie,
le sang versé représente la mort ; la mort de cha-que sacrifice
annonçait la mort de Jésus, moyen par lequel l'humanité pécheresse
serait pleinement réconciliée avec son Créateur.
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