3. Jésus et le sanctuaire
Mardi

 

> LE SANG ET LE SANCTUAIRE

Nous avons vu dans la leçon d'hier que le sanctuaire était le moyen grâce auquel un Dieu saint pouvait demeurer parmi des pécheurs et communiquer avec eux. Mais la construction elle-même n'offrait pas en soi un quelconque moyen de s'approcher du Seigneur, de l'adorer et de communier avec lui. Un autre élément était nécessaire, élément qu'aucun édifice ne pouvait fournir.

Lisez Lv 17.11. Quel est cet élément crucial et pourquoi joue-t-il un rôle aussi important dans le rappro-chement de l'humanité pécheresse avec un Dieu saint ? Lisez Ex 24.5-8 ; 29.12 ; 30.10; Lv 4.17 ; 10.8. Quelle donnée ces textes ont-ils en commun ?

Même une lecture superficielle des rituels du sanctuaire de l'Ancien Testament révèle combien le sang en était l'élément central. Des animaux innocents - agneaux, taureaux, boucs - étaient sacrifiés au cours des divers services, qu'il s'agisse de ratifier l'alliance entre le peuple et Dieu (Ex 24.5-8), d'expier les péchés d'un prêtre(Lv 4.3-7), de rituels de purifi-cation (Lv 15.25-30), ou d'offrandes pour l'ensemble du peuple le jour des Expiations (Lv 16). Tout cela montre que les sacrifices et le sang jouaient un rôle pivot dans le fonctionnement du sanctuaire terrestre. Quelle qu'aient été les le- çons spirituelles enseignées au moyen des services du tabernacle, le sacrifice de ces animaux et leur sang versé étaient au cœur du système du sanctuaire.

Il semble très cruel de sacrifier des animaux innocents. Mais peut-être était-ce le but recherché. Que nous indique un remède aussi sévère sur l'horreur du péché ?

Cela ne devrait pas nous surprendre. Parce que nous sommes pécheurs, la destruction nous attend, le péché condui-sant à la mort. Dieu pourtant, dans sa grâce, nous offre le moyen d'y échapper, par, par la mort d'un innocent à la place des coupables (Rm 5.8). Jésus perdrait la vie, il verserait son sang, afin que nous, pécheurs, soyons pardonnés (Ga 1.4 ; 1 P 1.19). Parce que le sang représente la vie, le sang versé représente la mort ; la mort de cha-que sacrifice annonçait la mort de Jésus, moyen par lequel l'humanité pécheresse serait pleinement réconciliée avec son Créateur.