5. Un noble prince de paix
Jeudi

 

> " TU M'AS CONSOLÉ " (Es 12.1-6)

Es 12 est un court psaume (ou chant) de louange adressé à Dieu pour son réconfort miséricordieux et puissant. Ce psaume prononcé par un membre du reste rétabli, compare la délivrance promise à celle des Hébreux lors de l'exode hors d'Egypte. Voir Es 11.16. Il ressemble au chant de Moïse et des Israélites, quand ils ont échappé à l'armée du pha-raon à la mer Rouge. Voir Ex 15.

Cf. ce chant, dans Es 12, et celui de Moïse et de l'Agneau, dans Ap 15.2-4. Quelles louanges adressent-ils au Seigneur?

Es 12.2 n'est pas loin d'identifier le Libérateur promis à Jésus. Ce chant déclare qu'il est " le Dieu de mon salut " et qu'il " est devenu mon salut " (Segond révisée à la Colombe). Le nom Jésus signifie: " Le Seigneur est le salut ". Cf. Mt 1.21.

Qu'implique la notion, contenue dans le nom Jésus, selon laquelle le Seigneur est le salut?

Non seulement le Seigneur est l'auteur du salut (Es 12.2), il est lui-même le salut. La présence du Dieu saint d'Israël parmi nous (12.6) compte plus que tout pour nous. Dieu est avec nous! Non seulement Jésus a accompli des miracles, mais il " s'est fait chair et Il a demeuré parmi nous " (Jn 1.14, BJ, c'est nous qui soulignons). Non seulement il a por-té nos péchés sur la croix, il s'est fait péché pour nous (ou: il est devenu... 2 Co 5.21). Non seulement il apporte la paix, mais il est notre paix (Ep 2.11).

Ne soyons pas surpris! " La racine de Jessé se tiendra là comme une bannière pour les peuples." (Es 11.10) Quand il sera élevé sur la croix, il attirera tous les hommes à lui (Jn 12.32,33)! Un reste reviendra vers le " Dieu fort " (Es 10.21, BJ), cet enfant qui nous est né, le " Prince de paix " (Es 9.5).

Réfléchissez davantage à l'idée selon laquelle Jésus est notre salut. Lisez Rm 3.24. Ce texte dit que la ré- demption est en Jésus; celle-ci s'est produite en lui et c'est par la grâce et la miséricorde divines que nous pouvons y participer de façon éternelle. En d'autres termes, cette rédemption qui était en lui peut devenir nôtre par la foi et non par les oeuvres, parce qu'aucune de nos oeuvres n'est assez bonne pour nous rache-ter. Seules les œuvres accomplies par le Christ, qu'il nous impute par la foi, peuvent accomplir cela. Cette vérité ne vous donne-t-elle pas de l'espérance, ainsi que l'assurance du salut, notamment quand vous êtes submergé par le sentiment de votre petitesse?