8. L'alliance et la loi
Mardi

 

LA LOI AU SEIN DE L'ALLIANCE (Dt 10:12,13)

Le terme hébreu torah, traduit par << loi >> dans nos Bibles, signifie << enseignement >> ou << instruction >>. Il peut servir à désigner les instructions divines, qu'elles soient d'ordre moral, civil, social ou religieux, tous les sages conseils que Dieu, dans sa grâce, a donnés à son peuple, afin que celui-ci fasse l'expérience d'une vie d'abondance, à la fois physiquement et spirituellement. Il n'est pas surprenant que le psalmiste déclare << heureux >> celui << qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit ! >> (Ps 1.2)

Lorsqu'on lit la loi ou torah - les instructions et enseignements rapportés dans les livres de Moïse qui faisaient partie de l'alliance avec Israël - on est impressionné par le vaste éventail de domaines concernés. La loi s'adresse à tous les aspects de la vie israélite : agriculture, gouvernement civil, relations sociales et culte.

Pourquoi, d'après vous, Dieu a-t-il fourni autant d'instructions à Israël? Voir Dt 10.13. Pourquoi devaient-elles rendre le peuple << heureux >>?

La loi devait procurer les directives d'une vie nouvelle aux partenaires humains de l'alliance. Elle présentait aux membres de l'alliance la volonté de Dieu, qu'ils ne pouvaient connaître pleinement qu'en obéissant par la foi à ses commandements et autres expressions de sa volonté.

La place que prenait la loi, au sein de la réalité vivante qu'était la relation d'alliance, montrait qu'Is-raël ne pouvait pas se comporter comme les autres nations. Il ne pouvait vivre en se soumettant uniquement aux lois naturelles, à ses besoins, à ses désirs ou même à des obligations sociales, poli-tiques et économiques. Il ne pouvait devenir une nation sainte, un royaume de prêtres et le trésor spécial du Seigneur que grâce à une obéissance sans compromis à la volonté révélée du Dieu de l'alliance dans tous les domaines de la vie.

Comme l'ancien Israël, les adventistes du septieme jour ont reçu un vaste éventail de conseils touchant à toutes les étapes de la vie chrétienne, grâce â une manifestation ré- cente du don prophétique. Pourquoi devons-nous considérer ces conseils comme un don de Dieu plutôt que comme un préjudice porté à notre liberté d'action et de pensée? Par ailleurs, ne risquons- nous pas d'utiliser ce don de manière légaliste, comme les Israélites l'ont fait pour les dons de l'alliance? Voir Rm 9.32.