Le terme hébreu torah, traduit par << loi >>
dans nos Bibles, signifie << enseignement >> ou << instruction
>>. Il peut servir à désigner les instructions divines, qu'elles
soient d'ordre moral, civil, social ou religieux, tous les sages
conseils que Dieu, dans sa grâce, a donnés à son peuple, afin que
celui-ci fasse l'expérience d'une vie d'abondance, à la fois physiquement
et spirituellement. Il n'est pas surprenant que le psalmiste déclare
<< heureux >> celui << qui trouve son plaisir dans
la loi de l'Eternel, et qui médite sa loi jour et nuit ! >>
(Ps
1.2)
Lorsqu'on lit la loi ou torah - les instructions
et enseignements rapportés dans les livres de Moïse qui faisaient
partie de l'alliance avec Israël - on est impressionné par le vaste
éventail de domaines concernés. La loi s'adresse à tous les aspects
de la vie israélite : agriculture, gouvernement civil, relations
sociales et culte.
Pourquoi, d'après vous, Dieu a-t-il fourni autant d'instructions
à Israël? Voir Dt
10.13. Pourquoi devaient-elles rendre le peuple << heureux
>>?
La loi devait procurer les directives d'une vie nouvelle aux partenaires
humains de l'alliance. Elle présentait aux membres de l'alliance
la volonté de Dieu, qu'ils ne pouvaient connaître pleinement qu'en
obéissant par la foi à ses commandements et autres expressions de
sa volonté.
La place que prenait la loi, au sein de la réalité vivante qu'était
la relation d'alliance, montrait qu'Is-raël ne pouvait pas se comporter
comme les autres nations. Il ne pouvait vivre en se soumettant uniquement
aux lois naturelles, à ses besoins, à ses désirs ou même à des obligations
sociales, poli-tiques et économiques. Il ne pouvait devenir une
nation sainte, un royaume de prêtres et le trésor spécial du Seigneur
que grâce à une obéissance sans compromis à la volonté révélée du
Dieu de l'alliance dans tous les domaines de la vie.
Comme l'ancien Israël, les adventistes du septieme jour ont
reçu un vaste éventail de conseils touchant à toutes les étapes
de la vie chrétienne, grâce â une manifestation ré- cente du don
prophétique. Pourquoi devons-nous considérer ces conseils comme
un don de Dieu plutôt que comme un préjudice porté à notre liberté
d'action et de pensée? Par ailleurs, ne risquons- nous pas d'utiliser
ce don de manière légaliste, comme les Israélites l'ont fait pour
les dons de l'alliance? Voir Rm
9.32.
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