4. Le partage du royaume
Jeudi

 

UN ROYAUME DECHIRE

<< Voyant que le roi ne les écoutait pas tous les Israélites répliquèrent au roi :

>> - Qu 'avons-nous à faire avec David? Nous n 'avons rien à voir avec le fils d'Isaie ! Retournons chez nous, gens d'Israël! Quant à toi, descendant de David, tu n 'as qu 'à t'occuper de ta propre maison !

>>Et les Israélites rentrèrent chez eux. >> (1 R 12. 16, La Bible du Semeur)

Quand on lit les promesses et les bénédictions faites à israël. rien n'indique que la nation devait se retrouver divisée en deux factions rivales et, par moments, en guerre l'une contre l'autre. Le partage de la nation ne faisait pas partie du plan originel de Dieu; c'était une conséquence des péchés du peuple. En conséquence, la nation a perdu une grande partie de sa suprématie pratiquement du jour au lendemain. Unie sous Salomon, c'était une puissance locale capable de tenir en respect ses voisins ennemis. Après tout, ne lui avait-il pas été promis ceci : << L'Eternel mettra en déroute devant toi tes ennemis qui se dresseront contre toi; ils sortiront contre toi par un seul chemin et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins. >>(Dt 28.7) La nation divisée se transforma, du jour au lendemain, en deux puissances fragiles et de second ordre. Lorsque celles-ci ne se battaient pas contre des ennemis païens, elles se battaient entre elles (1 R 12.24).

En bref. le fait de s'éloigner de la parole explicite de Dieu divisa la nation en deux royaumes qui, de façon sporadique, ont meme guerroyé l'un contre l'autre. Après avoir adopté des pratiques païennes les Israélites se sont retrouvés fort peu protégés des armées païennes.

Bien sûr, en tant qu'église, nous ne sommes pas, comme israël, une théocratie. Mais, comme cette nation, nous avons été appelés à annoncer au monde un message unique. Même sans pousser la comparaison trop loin qu'est-ce qui, dans notre Eglise locale, reflète la situation d' alors? Existe-t-il parmi nous un état d'esprit du style : <<Quelle part avons-nous avec David>> (1 R 12.16) Un tel état d'esprit est-il justifié? S'il existe, comment y remédier? Quelles questions sont source de conflit et de division parmi nous aujourd'hui, soit en tant qu'Eglise mondiale, soit au niveau local? Que nous apprend l'erreur de Roboam refusant d'écouter son peuple? Quels principes permettant de nous aider à régler nos conflits internes sont en jeu ici?