Lisez, dans 2
R 1, l'histoire d'Ahazia, monté sur le trône à la mort de son
père, Achab. Sa requete (verset 2) montre que malgré les victoires
remportées par les fidèles du Seigneur en Israël, le pro- blème
du paganisme n'avait guère disparu. Voilà le roi, aux prises à de
sérieuses difficultés, demandant de l'aide à des dieux païens !
Remarquez les paroles
que l'ange de l'éternel transmet à Elie pour Ahazia : << Est-ce
parce qu'il n' a point de Dieu en Israël que vous allez consulter
Baal-zeboub, dieu d'Ekron ? >> (2
R 1.3) Quel est le principe spirituel en jeu ici? Combien de
fois agissons-nous de même en recherchant des réponses au mauvais
endroit? Notez ci-dessous comment les hommes s'adressent parfois
au << dieu d'Ekron >>, pendant que le Seigneur, le Dieu du
ciel et de la terre, attend qu'ils sollicitent son aide?
Lisez le récit de ce
qui se passa lorsque Ahazia envoya des soldats pour parler à Elie
(2
R 1.9-18). Cette fois, du feu tomba du ciel pour consumer, non
des sacrifices, mais plus d'une centaine d'hommes. Quand le troisième
groupe de soldats fut envoyé, leur chef supplia Elie de leur préser-ver
la vie (il avait dû entendre parler de ce qui était arrivé à ceux
qui l'avaient précédé et ne voulait pas subir le même sort). Si
la Bible ne dit pas pourquoi la réaction divine fut si sévère, c'était
peut- être pour imprimer davantage dans l'esprit d'Ahazia, d'une
manière qui évoquait le mont Carmel, la puissance du Dieu vivant
(si telle était la raison, elle fut inopérante). Ou c'était pour
encourager Elie à descendre rejoindre les soldats (après tout, avec
de tels événements, il ne pouvait avoir peur).
Comparez le péché
d'Azahia, tel que rapporté ici, avec celui de son père, Achab, quand
il tua Naboth et s'empara de sa propriété. Ils ne semblent guère
pouvoir être comparés. Pourtant, Achab ne reçut pas une punition
immédiate pour ses méfaits, ce qui ne fut pas le cas de son fils.
Que se passe-t-il ici? A quoi tient une différence aussi cruciale?
Suggestion : voyez que qui n'est pas dit concernant Ahazia, contrairement
à Achab (1
R 21.29).
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