Dimanche

3. Les parties en presence

Dimanche

"DIEU AVEC NOUS" CONTRE UN LION

"CHERCHANT QUI DEVORER"

Quand Dieu a chassé Satan du ciel, celui-ci a entrepris de séduire le monde entier (Ap 12.9). Avec la chute d’Adam et Eve, Satan a fait de la terre un champ de bataille ou les belligérants se battent autour des questions soulevées par l’adversaire (voir La leçon 2).

Comme il l’a fait avec Eve, Satan pretend souvent être notre allié. «il apparait fréquem-ment comme un ange de lumière prenant des airs amicaux et offrant des tentations parti-culières auxquelles il est difficile pour la personne inexpérimentée de resister. > — Ellen WHITE,

Testimonies for the Church, vol. 4, p. 207. Cependant, si subtil qu’il soit, il n’en demeure pas moins notre "adversaire", rodant "comme un lion rugissant, cherchant qui dévo-rer"(1 P 5.8).

Si l’on se fonde sur cette description, quelles seductions Satan utilise-t-il pour nous avoir a ses côtés? Est-on parfois a ses côtés sans même s‘en rendre comp-te?

L’expérience vécue par Pierre avec Satan le qualifiait certes pour parler de notre ennemi a la façon d’un lion qui rode a la recherche de sa proie. Au cours de leur dernière Pâque collective, Jesus avait dit a Pierre que Satan serait sur ses traces (Lc 22.31). Et, en effet, avant la fin de la nuit, Pierre renierait son Seigneur et Sauveur non pas une fois, mais trois fois (versets 34,54-62). Jesus, cependant, ne l’avait pas laissé sans espérance. Aussitot après lui avoir dit que Satan le réclamait, Jesus lui assura: «Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne defaille pas, et toi, quand tu seras revenu (à moi), affermis tes frères. (22.32)

Jesus n‘a pas laissé Pierre sans espérance, grace a un plan que Dieu, dans sa sa-gesse infinie, a conçu pour nous racheter. Quand l’a-t-il conçu et qu‘est-ce que ce plan implique? Rm 5.19; 1 P 1.20; Ap 13.8.

Satan a réclame le monde comme sien (Mt 4.8,9; Jn 14.30), mais Dieu nous a envoyé son Fils. Ne a la façon d’un petit enfant, il est devenu “Emmanuel" Dieu avec nous. (Mt 1.23) Il a pris notre nature humaine et c’est sous cette forme qu’il a écrasé Satan.

Qui d’entre nous, un jour ou l’autre, n’est pas tombé comme Pierre, c’est-à-dire, qui — tout en proclamant hardiment (ne serait-ce qu’en son coeur) qu’il resterait fidèle au Christ en toutes circonstances — n‘a pas laissé Satan entrer, se laissant aller a trahir malgré tout? Pourquoi, cependant, Jesus n‘a-t-il pas rejeté Pierre et pourquoi nous est-il permis d’espérer que lui, l’Emmanuel, ne nous rejettera pas non plus si nous agissons de même?