En un sens, on pourrait dire que Dieu n'avait pas le choix : s'il
voulait des êtres qui puissent l'aimer et aimer les autres, il
devait les créer libres. Sans liberté, ils n'auraient pas
pu aimer, et que serait notre univers sans amour ? Il serait ce que d'aucuns
prétendent : rien d'autre qu'une machine sans intelligence qui
fonctionne selon des lois invariables de cause à effet, et dans
laquelle nous n'avons aucun libre arbitre, aucun choix possible, mais
ou nous ne sommes rien d' autre que des paquets de chair et de sang faits
de particules subatomiques qui ne suivent que les lois de la physique.
Pas très joli-joli comme spectacle. Et qui ne représente
pas ce que nous savons être vrai. Par exemple, lequel d' entre
nous pense que l'amour que nous avons pour nos parents, nos enfants,
notre conjoint, n'est rien d'autre qu'un simple agencement d'atomes?
" La loi d'amour étant le fondement du gouvernement
de Dieu, le bonheur detous les êtres intelligents dépend
de leur accord parfait avec ses grands principes dejustice. Dieu souhaite
que toutes ses créatures lui rendent un service d'amour, un service
qui découle d'une appreciation.de son caractère. Il ne
prend pas plaisir à une obéissance forcée. Et à
tous, il accorde le libre arbitre, afin qu'ils lui rendent un service
volontaire.
Aussi longtemps que tous les êtres crées reconnaissaient
la loyauté d'amour, une harmonie parfaite régnait dans
l'univers de Dieu. La joie de l'armée céleste consistait
à accomplir le dessein de son Créateur. Ils prenaient tous
plaisir à refléter sa gloire et à publier ses louanges.
Et tandis que l'amour de Dieu était suprême, l'amour mutuel
était plein de confiance et de désintéressement.
Il n'y avait aucune fausse note qui aurait gâché les harmonies
célestes. " - Ellen White, Patriarchs and Prophets, pp.
34, 35.