Bien qu'ils aient écrit en grec, tous les écrivains
du Nouveau Testament (sauf Luc) étaient juifs, et ils abordaient
bien sûr la nature des êtres humains du point de vue holistique
hébreu, et non du point de vue païen grec. Ainsi, pour Christ
et les apôtres, l'espérance chrétienne n'était
pas une espérance nouvelle, mais plutôt le déploiement
de l'ancienne espérance déjà nourrie par les patriarches
et les prophètes.
Par exemple, Christ mentionna qu'Abraham avait déjà
vu et s'était réjoui de voir Son jour (Jean 8:56). Jude
déclara qu'Énoch avait prophétisé au sujet
de la seconde venue de Christ (Jude
14, 15). Et le livre des Hébreux parle des héros de
la foi comme s'attendant à une récompense céleste
qu'ils ne recevraient pas tant que nous n'aurions pas reçu la
nôtre (Heb. 11:39, 40). Cette déclaration n'aurait aucun
sens si leurs âmes étaient déjà avec le Seigneur
au ciel.
En soulignant que seuls ceux qui sont en Christ ont la
vie éternelle (1
Jean 5:11, 12), Jean réfute la théorie de l'immortalité
naturelle de l'âme. En vérité, il n'y a pas de vie
éternelle en dehors d'une relation salvatrice avec Christ. L'espérance
du Nouveau Testament est donc une espérance centrée sur
Christ, et la seule espérance que cette existence mortelle deviendra
un jour immortelle.
Étudiez cette leçon pour le sabbat 19 novembre.
|