Dans l'un de Ses miracles, Jésus avait nourri cinq mille personnes
avec une petite quantité de pain et de poisson (Jean
6:1-14). Percevant que la multitude avait alors l'intention de
Le proclamer roi (Jean 6:15), Jésus navigua avec Ses disciples
de l'autre côté de la mer de Galilée. Mais le lendemain,
la multitude Le suivit là, où Il prêcha Son puissant
sermon sur le Pain de vie, avec un accent particulier sur le don de
la vie éternelle (Jean 6:22-59).
Lisez Jean
6:26-51. Comment Jésus avait-t-Il associé le don
de la vie éternelle à la résurrection finale des
justes?
Dans Son sermon, Jésus avait mis en évidence trois
concepts de base, en ce qui concerne la vie éternelle. Premièrement,
il s'était identifié comme étant " le
pain de Dieu
qui descend du ciel et qui donne la vie au monde
" (Jean 6:33, 58, LSG). En déclarant: " Je suis
[du grec eg? eimi] le pain de vie " (Jean
6:35, 48), Jésus s'était présenté comme
le grand " Je suis " de l'Ancien Testament
(Exode 3:14). Deuxièmement, Jésus expliqua que la vie
éternelle peut être assurée en Lui: " Celui
qui vient à moi " et " celui qui croit
en moi " aura cette bénédiction (Jean 6:35,
LSG). Et enfin, Jésus relia le don de l'immortalité à
la résurrection finale, assurant Son auditoire trois fois, "
et je le ressusciterai au dernier jour " (Jean 6:40,
44, 54, LSG).
Jésus fit aussi cette merveilleuse promesse: " En
vérité, en vérité, je vous le dis, celui
qui croit en moi a la vie éternelle " (Jean 6:47).
Ainsi, le don de la vie éternelle est déjà une
réalité présente. Mais cela ne signifie pas que
le croyant ne mourra jamais, car même l'expression "
le ressusciterai " (Jean 6:40, LSG) présuppose
le fait de revenir à la vie après sa mort.
Le tableau est clair. Sans Christ, on n'a pas la vie éternelle.
Mais, même après avoir accepté Christ et avoir
eu l'assurance de la vie éternelle, nous continuons pour l'instant
d'être mortels et, par conséquent, soumis à la
mort naturelle. À la seconde venue, Jésus nous ressuscitera
et, alors et là, Il nous donnera le don de l'immortalité
qui était déjà le nôtre. Le don est assuré,
non pas grâce à une supposée immortalité
naturelle de l'âme, mais plutôt grâce à la
justice de Jésus qui vient à nous par la foi en Lui.
Méditez sur les paroles de Jésus : si vous croyez
en lui, vous avez (tout de suite) la vie éternelle ! De quelle
manière cette merveilleuse promesse vous aide-t-elle à
gérer la douloureuse réalité de notre mortalité
actuelle, bien que temporaire ?