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Lisez 1
Rois 17:8-24 et 2 Rois 4:18-37. Quelles similitudes et différences
voyez-vous dans ces deux résurrections? Dans Hébreux 11, nous lisons que par la foi " Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection " (Heb. 11:35, LSG). Ce fut le cas dans les deux résurrections décrites dans les textes d'aujourd'hui. La première (voir 1
Rois 17:8-24) s'était produite pendant la grande apostasie en Israël,
sous l'influence du roi Achab et de sa femme païenne Jézabel.
Alors qu'une grave sècheresse ravageait la terre, Dieu commanda à
Élie d'aller à Sarepta, une ville à l'extérieur
d'Israël. Là, il rencontra une pauvre veuve phénicienne
qui était sur le point de cuisiner un dernier repas dérisoire
pour elle et son fils, puis mourir. Mais leur vie avait été
épargnée par le miracle de la farine et de l'huile, qui ne s'étaient
épuisées qu'à la fin de la sècheresse. Quelque
temps plus tard, son fils tomba malade et mourut. Désespérée,
la mère supplia Élie, qui cria au Seigneur. " Le Seigneur
entendit Elie: le souffle de l'enfant revint en lui, et il reprit vie.
" (1 Rois 17:22, NBS). La deuxième résurrection (voir
2 Rois 4:18-37) eut lieu à Sunem, un petit village au sud du mont
Gilboa. Élisée avait aidé une pauvre veuve à payer
ses dettes par un miracle qui a rempli de nombreux récipients d'huile
(2 Rois 4:1- 7). Plus tard, à Sunem, il rencontra une éminente
femme mariée qui n'avait pas d'enfants. Le prophète lui dit
qu'elle aurait un fils, et cela se passa comme prévu. L'enfant grandit
et était en bonne santé, mais un jour il tomba malade et mourut.
La Sunamite se rendit au mont Carmel et demanda à Élisée
de venir avec elle pour voir son fils. Élisée pria le Seigneur,
et finalement l'enfant fut rendu vivant. Ces femmes avaient des antécédents
différents mais la même foi salvatrice. La veuve phénicienne
avait accueilli le prophète Élie dans une période extrêmement
difficile où il n'y avait pas de lieu sûr pour lui en Israël.
La Sunamite et son mari avaient construit une chambre spéciale où
le prophète Élisée pouvait rester tout en traversant
leur région. Quand les deux enfants étaient morts, leurs mères
fidèles avaient fait appel à ces prophètes de Dieu et
eurent la joie de voir leurs enfantsrevenir à la vie. Ce sont là des récits magnifiques, mais pour chacun d'eux,
combien d'autres histoires connait-on qui n'ont malheureusement pas connu
de fin miraculeuse ? Que nous enseigne cette triste réalité
sur la place centrale qu'occupe dans notre foi la résurrection promise
pour la fin des temps ? |