JEUDI 22 septembre, 2022

13_ Christ dans le creuset

 

Le Dieu souffrant



Autant s’habituer à ce fait: tant que nous sommes ici, dans ce monde, nous allons souffrir. En tant que créatures déchues, c’est notre destin. Rien dans la Bible ne nous promet quelque chose de différent. Au contraire...

Que nous disent les versets suivants sur le sujet à l’étude? Actes 14:22, Phil. 1:29, 2 Tim. 3:12.

Pourtant, au milieu de notre souffrance, il y a deux choses que nous devrions garder à l’esprit.

Premièrement, Christ, notre Seigneur, avait souffert plus que quiconque. À la croix, « ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé » (Ésaïe 53:4, LSG); nous souffrons seulement en tant qu’individus, mais Il a souffert de façon corporative, pour nous tous. Celui qui était sans péché devint « péché pour nous » (2 Corinthiens 5:21), souffrant d’une manière que nous, en tant que créatures pécheresses, ne pouvions jamais imaginer.

Mais deuxièmement, lorsque nous souffrons, nous devons nous souvenir des résultats de la souffrance de Christ, c’est-à-dire de ce qui nous a été pro- mis par ce que Christ a fait pour nous.

Lisez Jean 10:28, Romains 6:23, Tite 1:2 et 1 Jean 2:25. Que nous promet Dieu?

Quelles que soient nos souffrances ici, grâce à Jésus, grâce à Son port en Lui-même de la punition de notre péché, grâce à la grande disposition de l’évangile – selon laquelle, par la foi nous pouvons être parfaits en Jésus en ce moment – nous avons la promesse de la vie éternelle. Nous avons la promesse qu’à cause de l’œuvre de Christ, à cause de la plénitude de Sa vie parfaite et de Son sacrifice parfait, notre existence ici, pleine de douleur, de déception et de perte, n’est qu’un instant, un éclair, ici et temporel, contrairement à l’éternité qui nous attend, une éternité dans un nouveau ciel et une nouvelle terre, sans péché, sans souffrance et sans mort. Et tout cela nous est promis et assuré seulement grâce à Christ et le creuset dans lequel Il était allé afin qu’un jour, bientôt, Il voie le « travail de son âme… [et rassasier] ses regards » (Ésaïe 53:11).