Mardi 12 avril, 2022
3_ Caïn et son héritage


Le crime


Lisez Genèse 4:3-8. Quel est le processus qui conduisit Caïn à tuer son frère? Voir aussi 1 Jean 3:12.

La réaction de Caïn est double: « Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu » (Genèse 4:5, LSG). Caïn était en colère, semble-t-il, contre Dieu et contre Abel. Caïn était en colère contre Dieu parce qu’il pensait qu’il était victime d’une injustice, et en colère contre Abel parce qu’il était jaloux de son frère. Jaloux de quoi? D’une offrande? Certes, il se passait plus de choses en coulisses que ce qui est révélé dans ces quelques textes. Quels que soient les problèmes, Caïn était déprimé parce que son offrande n’avait pas été acceptée.

Les deux questions de Dieu dans Genèse 4:6 sont liées aux deux conditions de Caïn. Notez que Dieu n’accuse pas Caïn. Tout comme avec Adam, Dieu pose des questions, non pas parce qu’Il ne connait pas les réponses, mais parce qu’Il veut que Caïn s’examine et comprenne ensuite la raison de sa propre condition. Comme toujours, le Seigneur cherche à racheter Son peuple déchu, même lorsqu’il Le déçoit ouvertement. Puis, après avoir posé ces questions, Dieu conseilla Caïn.

Tout d’abord, Dieu exhorte Caïn à « bien agir », à se comporter de la bonne façon. C’est un appel au repentir et au changement d’attitude. Dieu promet à Caïn qu’il sera « accepté » et pardonné. Dans un sens, Il dit que Caïn peut avoir l’acceptation de Dieu, mais cela doit être fait selon les normes de Dieu, non pas à celles de Caïn.

D’autre part, « si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui » (Genèse 4:7, LSG). Le conseil de Dieu révèle la racine du péché, et elle se trouve en Caïn lui-même. Ici encore, Dieu conseille Caïn, cherchant à le guider dans la voie qu’il devrait suivre.

La deuxième parole du conseil de Dieu concerne l’attitude à adopter envers ce péché, qui se trouve à la porte et dont « ses désirs se portent vers toi ». Dieu recommande la maitrise de soi: « domine sur lui ». Le même principe résonne chez Jacques, lorsqu’il explique que « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise » (Jacques 1:14, LSG). L’évangile nous offre la promesse, non seulement du pardon du péché, mais aussi, de la victoire sur celui-ci. (Voir 1 Corinthe 10:13.) En fin de compte, Caïn n’avait personne d’autre à blâmer pour son péché que lui-même. N’est-ce pas généralement le cas pour nous tous?

Que nous enseigne cette histoire malheureuse sur le libre arbitre et sur la façon dont Dieu ne nous forcera pas à obéir?

 

 
a venue de Jesus