LUNDI 11 avril, 2022

 

2_Caïn et son héritage


Les deux offrandes

Le contraste entre Caïn et Abel, tel qu’il se reflète dans leurs noms, ne concernait pas seulement leurs personnalités; cela se manifestait également dans leurs occupations respectives. Alors que Caïn était « laboureur » (Genèse 4:2, LSG), une profession exigeant un travail physique acharné, Abel était « berger » (Genèse 4:2, LSG), une profession impliquant la sensibilité et la compassion.

Caïn était producteur de fruits de la terre. Abel, gardien de moutons. Ces deux occupations expliquent non seulement la nature des deux offrandes (fruits de la terre de Caïn et un agneau d’Abel) – elles expliquent également les deux attitudes psychologiques et les mentalités différentes associées aux deux offrandes: Caïn travaillait pour « acquérir » le fruit qu’il produirait, tandis qu’Abel prenait soin de « garder » les moutons qu’il avait reçus.

Lisez Genèse 4:1-5 et Hébreux 11:4. Pourquoi Dieu a-t-Il accepté l’offrande d’Abel et rejeté celle de Caïn? Comment devons-nous comprendre ce qui s’est passé ici?

« Ils connaissaient les conditions du salut, et comprenaient le système divinement institué des sacrifices. Ils savaient qu’en se conformant à ce rite, ils exprimaient leur foi en un Sauveur à venir, reconnaissaient qu’il n’y a de pardon qu’en lui seul, et manifestaient leur soumission à la volonté divine. Enfin, ils n’ignoraient pas qu’en signe d’actions de grâces, ils devaient présenter à Dieu les premiers fruits de la terre. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 71.

Alors qu’Abel se conforma aux instructions de Dieu et offrit l’offrande végétale en plus de l’offrande animale brulée, Caïn négligea de le faire. Il n’apporta pas d’animal à sacrifier, mais seulement une offrande du « fruit de la terre ». C’était un acte de désobéissance ouverte, contrairement à l’attitude de son frère. Cette histoire a souvent été considérée comme un cas classique de salut par la foi (Abel et son offrande de sang) par opposition à une tentative de gagner le salut par les œuvres (Caïn et son fruit de la terre).

Bien que ces offrandes aient dû avoir une signification spirituelle, elles n’avaient aucune valeur magique en elles-mêmes. Elles étaient toujours et simplement des symboles, des images, dirigeant la foi vers le Dieu qui pourvoyait au pécheur, non seulement la subsistance, mais aussi la rédemption.

Lisez Michée 6:7 et Ésaïe 1:11. Comment pouvons-nous comprendre le principe appliqué dans ces textes et l’appliquer à notre vie et à notre adoration?