" Pour une étude plus approfondie et très bien
pensée sur le thème du grand conflit, basée sur
l'idée de Dieu étant amour, et écrite par un adventiste
du septième jour, voir Theodicy of Love : Cosmic Conflict and
the Problem of Evil de John Peckham (Grand Rapids, MI : Baker Academic,
2018). Le fait que ce travail soit publié par une presse non adventiste
montre comment une bonne érudition biblique peut révéler
la réalité du grand conflit telle qu'elle est décrite
dans les Écritures.
" En bref, je soutiens que l'amour de Dieu (bien compris) est
au centre d'un combat cosmique et que l'engagement de Dieu envers l'amour
donne une raison moralement suffisante pour permettre le mal, avec des
ramifications significatives pour comprendre la providence divine comme
opérant dans ce que j'appelle des règles de l'engagement
et de l'alliance. " (Traduit de: John C. Peckham, Theodicy of
Love: Cosmic Conflict and the Problem of Evil (Grand Rapids, MI: Baker
Academic, 2018), p. 4.)
" La sentence condamnant Israël à errer quarante
ans avant d'entrer au pays de Canaan, bien qu'apportant un amer désappointement
à Moïse et à Aaron, comme à Caleb et à
Josué, fut acceptée sans un murmure. En revanche, quand
Moïse fit connaitre la décision divine au peuple, celui-ci
l'accueillit avec des manifestations de douleur et d'emportement qui
finirent par des lamentations. Il savait qu'il avait commis un péché
odieux en se laissant aller à un mouvement de violence criminelle
contre les espions qui le suppliaient d'obéir à Dieu. Et
il découvrait, terrifié, qu'il avait commis une faute dont
les conséquences seraient désastreuses. Les Israélites
parurent sincèrement repentants et attristés de leur déplorable
conduite, mais c'était le résultat de leur égarement
qu'ils déploraient et non leur ingratitude et leur désobéissance.
Si, en voyant leur échapper le bienfait qu'ils avaient méprisé,
ils s'étaient affligés de leur péché, la
sentence n'eût pas été prononcée. Mais ils
s'étaient lamentés sans cause, et maintenant Dieu leur
donnait lieu de s'affliger. Les curs n'étant pas changés,
il ne leur fallait qu'un prétexte pour recommencer la révolte.
Ce prétexte fut l'ordre divin, intimé par Moïse, de
retourner au désert. " Ellen G. White, Patriarches et
prophètes, p. 352.