Nous avons déjà remarqué que l'usage
du terme " joug " par Matthieu dans cette section
est encore avec le judaïsme et à d'autres textes du Nouveau
Testament, faisant référence à une mauvaise compréhension
de la loi.
Le terme grec traduit par " doux " dans la version
Louis Segond de Matthieu
11:30 peut également être traduit par " bon,
agréable, utile et bienveillant ". Beaucoup de gens
autour de nous considèrent que la loi de Dieu est autoritaire,
difficile à respecter et, parfois, sans importance. Comment
pouvons-nous les aider à découvrir la beauté de
la loi et à inspirer l'amour du Législateur?
Les parents se souviennent toujours du moment où leur enfant
a fait ce premier pas. Un premier pas bancal est suivi d'un deuxième
pas hésitant, puis d'un troisième pas, et il est alors
fort probable que l'enfant trébuche et tombe. Il peut y avoir
des larmes et peut-être même une blessure, mais une fois
que l'enfant a ressenti la liberté du mouvement, il ou elle
se relève et essaie à nouveau. Marcher, tomber, se relever,
marcher, tomber, se relever. La séquence se répète
plusieurs fois avant que l'enfant puisse marcher en toute sécurité.
Et pourtant, au milieu des trébuchements et des chutes, il y
a un petit visage fier qui déclare triomphalement: Papa, maman,
je peux marcher!
Marcher avec Jésus n'est peut-être pas toujours facile,
mais c'est toujours bon et c'est la bonne chose à faire. Nous
pouvons trébucher; nous pouvons même tomber, mais nous
pouvons nous relever et continuer à marcher avec Lui à
nos côtés.
Dans Galates 5:1, Paul a écrit: " C'est
pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc
fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la
servitude " (LSG). Qu'est-ce que cela signifie? Comment Christ
nous a-t-il libérés? Quelle est la différence
entre le joug qu'Il nous demande de porter et le " joug de la
servitude " contre lequel Paul nous met en garde?
Nous pouvons être surs que, quoi que Paul ait voulu dire exactement
par " joug de la servitude ", il ne faisait pas référence
à l'obéissance à la loi de Dieu, aux dix commandements.
Au contraire, c'est par l'obéissance, par la foi, tout en comprenant
que notre salut est assuré, non pas par la loi, mais par la
justice de Christ qui nous couvre, que nous pouvons avoir le vrai repos
et la liberté.
Pourquoi une vie d'obéissance à la loi de Dieu est-elle
plus tranquille qu'une vie de désobéissance à
cette loi?