" Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie
soit parfaite " (1 Jean 1:4).
Voyez ce que Jean a écrit ici. En quelques mots, il exprime
ce qui devrait être l'un des grands avantages que nous avons,
en tant que peuple de l'alliance, et c'est la promesse de la joie.
En tant que chrétiens, on nous dit souvent de ne pas suivre
les sentiments, que la foi n'est pas un sentiment et que nous devons
aller au-delà de nos sentiments, ce qui est vrai. Mais en même
temps, nous ne serions pas des êtres humains si nous n'étions
pas des créatures de sentiments, d'émotions et d'humeurs.
Nous ne pouvons pas nier nos sentiments; ce que nous devons faire,
c'est de les com- prendre, leur donner le rôle qui leur revient,
et dans la mesure du possible, les garder sous contrôle. Mais
les nier, c'est nier ce que signifie être humain (on pourrait
aussi bien dire à un cercle de ne pas être rond). En effet,
comme le dit ce verset, non seulement nous devons avoir des sentiments
(dans ce cas, la joie), mais ils doivent être parfaits. Nous
ne pouvons pas nier nos sentiments, n'est-ce cas?
Lisez le contexte du verset ci-dessus, en commençant au
début du chapitre. Qu'est-ce que Jean écrivait aux premiers
chrétiens dont il espérait qu'ils aient une joie parfaite?
Et pourquoi cela devrait-il leur donner de la joie?
Jean était l'un des douze premiers disciples. Il était
là, presque dès le début du ministère de
trois ans et demi de Christ, témoin de certaines des choses
les plus étonnantes de Jésus (il était là
à la croix, à Gethsémané, et à la
transfiguration). Ainsi, en tant que témoin oculaire, il était
certainement bien qualifié pour parler de ce sujet.
Cependant, remarquez aussi que l'accent n'est pas mis sur lui-même;
mais plutôt sur ce que Jésus avait fait pour les disciples
afin qu'ils puissent mainte- nant être en communion non seulement
entre eux, mais aussi avec Dieu Lui-même. Jésus nous a
ouvert la voie pour entrer dans cette relation étroite avec
le Seigneur; et, l'un des résultats de cette communion est la
joie. Jean veut qu'ils sachent que ce qu'ils ont entendu sur Jésus
est vrai (il l'a vu, touché, senti et entendu), et ainsi ils
peuvent eux aussi entrer dans une relation joyeuse avec leur Père
céleste, qui les aime et s'est donné Lui-même à
travers Son Fils pour eux.
D'une certaine façon, Jean donne son propre témoignage
personnel. Quel est votre propre témoignage concernant votre
relation avec Jésus ? Que pourriez-vous dire qui pourrait aider
quelqu'un à éprouver une plus grande joie dans le Seigneur,
comme Jean a cherché à le faire dans ce texte ?