LUNDI 14 juin, 2021

 

12_ La foi de l'alliance


L'alliance et les sacrifices

" Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache " (1 Pie. 1:18, 19, LSG).

Que veut dire Pierre ici quand il dit que nous avons été rachetés?

Lorsque Pierre parle de la mort expiatoire de Christ sur la croix, l'idée de " rachat " ou de prix à laquelle il fait référence rappelle l'ancienne pratique qui consistait à libérer un esclave de sa servitude après qu'un prix ait été payé (souvent par un parent). En revanche, Christ nous a rachetés de l'esclavage du péché et de son fruit final, la mort, mais Il l'a fait avec Son " sang précieux ", Sa mort substitutive et volontaire sur le calvaire. Là encore, c'est le fondement de toutes les alliances: sans cela, l'alliance devient nulle et non avenue, car Dieu n'aurait pas pu accomplir avec justice Sa part de l'alliance, qui est le don de la vie éternelle accordée à tous ceux qui croient.

Cherchez les versets suivants: Rom. 6:23, 1 Jean 5:11, 13. Quel message ont-ils en commun?

Nous avons cette promesse de la vie éternelle, parce que Jésus seul pouvait réparer cette brèche qui nous a d'abord fait perdre cette vie éternelle. Comment? Parce que la justice et la valeur infinie du Créateur seul pouvait annuler la dette que nous avions envers la loi violée, c'est dire l'ampleur de la brèche causée par le péché. Après tout, que dirait-on du sérieux de la loi morale éternelle de Dieu si un être fini, temporel et créé pouvait payer la peine pour l'avoir violée? Seul un être égal à Dieu Lui-même, en qui la vie existe sans emprunt, aurait pu payer la rançon nécessaire pour nous libérer de la dette envers la loi. C'est ainsi que toutes les promesses de l'alliance sont accomplies; c'est ainsi que nous avons la promesse de la vie éternelle, même maintenant; c'est ainsi que nous avons été rachetés du péché et de la mort.

Imaginez que, dans un musée, un enfant lance un ballon de baudruche rempli d'encre sur un tableau de Rembrandt et le détériore totalement. Le tableau vaut des millions ; même s'ils vendaient tout ce qu'ils possèdent, les parents ne pourraient absolument pas s'acquitter de cette dette. Dans quelle mesure cette image nous aide-t-elle a comprendre la gravite du péché et notre impuissance à réparer ce que nous avons commis et pourquoi seul le Seigneur lui-même pouvait payer cette dette ?