JEUDI 2 janvier, 2020

1_ Crise identitaire

Cantique funeste d'amour
(Ésaïe 5:1-7)


Lisez le cantique dans les versets ci-dessus. Quel est le sens de cette parabole?

Dieu n'explique le sens de la parabole qu'à la fin, au verset 7. En utilisant une parabole, Il aide les gens à se regarder objectivement afin d'admettre leur véritable condition. Dieu a effectivement utilisé cette approche avec le roi David (voir 2 Sam. 12:1-13). En appelant cela un " cantique de mon bienaimé " (LSG), Dieu révèle d'emblée Ses motifs envers Son peuple. Sa relation avec eux provient de Son caractère, qui est l'amour (1 Jean 4:8). Il attend une réponse d'amour en retour. Mais au lieu de " bon raisins ", Il en obtient des " mauvais ", ce qui signifie, en hébreu, " des choses puantes ".

Que veut dire le Seigneur lorsqu'Il dit dans Ésaïe 5:4: " Qu'y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n'aie pas fait pour elle? " (LSG).

Dieu dit dans les versets suivants: " Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne. J'en arracherai la haie, pour qu'elle soit broutée; j'en abattrai la clôture, pour qu'elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine " (Ésaïe 5:5, 6,).

Lorsque nous péchons, Dieu ne nous coupe pas immédiatement de Lui- même en supprimant Sa protection et en nous détruisant. Il nous donne patiemment l'occasion de recevoir le pardon (voir 2 Pie. 3:9). Il ne sépare personne qui Lui répond. Il fait appel tant qu'il y a un espoir de réponse. Il ne prend pas immédiatement un " non " pour une réponse, car Il sait que nous sommes ignorants et séduits par le péché. Mais s'il n'aboutit à rien avec nous, Il accepte finalement notre choix et nous laisse dans la voie que nous aurions choisie (voir Apocalypse 22:11).

Si nous rejetons avec persistance les appels de Dieu par Son Esprit, nous pouvons un jour ou l'autre passer le point de non-retour (Matt. 12:31, 32). C'est dangereux de se détourner de Christ (Heb. 6:4-6). Dieu ne peut pas tout faire, car Il respecte notre libre choix.

Prenez le concept qui se trouver dans Esaïe 5.4, sur ce qu'il y avait encore à faire à la vigne, et considérez cela à la lumière de la Croix, ou Dieu s'est offert lui-même en sacrifice pour nos péchés, payant de sa chair pour notre transgression de sa loi. Qu'y avait-il encore à faire pour nous, en plus de ce qu'il a accompli sur la croix ? en quoi le fait de méditer sur la Croix nous donne-t-il l'assurance du salut et nous pousse-t-il à nous repentir et à changer nous voies ?