Lisez Marc 5.25-34.
" La foule des curieux qui se pressait autour du Christ ne
ressentait pas l'influence de son pouvoir vivifiant. Mais quand cette
femme infirme avança sa main pour le toucher, croyant qu'elle
serait guérie, elle ressentit la vertu guérissante. Il
en va de même quant aux choses spirituelles. Cela ne sert à
rien de parler de religion au hasard, de prier sans éprouver une
faim spirituelle et une foi vivante; une foi en Christ qui n'existe que
de nom, qui l'accepte uniquement comme le Sauveur du monde, est incapable
d'apporter à l'âme la guérison. Croire à salut
n'est pas simplement accorder à la vérité un assentiment
intellectuel. [
] Il ne suffit pas de croire ce qui concerne le
Christ, nous devons croire en lui. La seule foi qui nous soit profitable
est celle qui le prend comme Sauveur et qui s'approprie ses mérites.
[...]
Le moyen choisi du ciel pour révéler le Christ au
monde, c'est que nous confessions sa fidélité. Il nous
faut, bien sûr, reconnaitre sa grâce comme elle s'est manifestée
chez les saints hommes d'autrefois; mais ce qui aura plus d'effet, c'est
le témoignage de notre expérience personnelle. Nous sommes
les témoins de Dieu quand l'action d'une puissance divine se manifeste
en nous. Chaque individu a une vie distincte de toute autre, et une expérience
essentiellement différente de celle des autres. Dieu désire
que notre louange monte vers lui sous le signe de notre individualité.
Ces actes de reconnaissance à la louange de la gloire de sa grâce,
confirmés par une vie chrétienne, agissent avec une puissance
irrésistible pour le salut des âmes. " Ellen G.
White, Jésus-Christ, pp. 336,337.