LUNDI 20 janvier, 2020

4_ De la fournaise au Palais


L'appel à l'adoration

Lisez Daniel 3.8-15 et Apocalypse 13.11-18. Quels parallèles pouvons-nous voir entre ce qui se passe à l'époque de Daniel et ce qui se passera à l'avenir ?

L'image d'or debout dans la plaine de Dura, dont le nom en akkadien signifie " lieu clos ", donne l'impression d'un vaste sanctuaire. Comme si cela ne suffisait pas, le four qui est à côté peut bien évoquer un autel. La musique babylonienne doit faire partie de la liturgie. Sept types d'instruments de musique sont répertoriés, comme pour transmettre l'exhaustivité et l'efficacité du protocole d'adoration.

Aujourd'hui, nous sommes harcelés de tous les côtés par des appels à adopter de nouveaux modes de vie, de nouvelles idéologies, et à abandonner notre engagement envers l'autorité de Dieu exprimée dans Sa Parole et à faire allégeance aux successeurs contemporains de l'empire babylonien. L'attrait du monde semble parfois écrasant, mais nous devons nous rappeler que notre allégeance ultime appartient au Dieu Créateur.

Selon le calendrier prophétique, nous vivons dans les derniers jours de l'histoire de la terre. Apocalypse 13 annonce que les habitants de la terre seront appelés à adorer l'image de la bête. Cette entité fera en sorte que " tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front " (Ap 13.16). Six catégories de personnes donneront allégeance à l'image de la bête : " petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves ".

Le nombre de la bête, qui est de 666, souligne également le nombre six. Cela montre que l'image érigée par Nébucadnetsar n'est qu'une illustration de ce que fera la Babylone eschatologique dans les derniers jours (voir Da 3.1 pour l'imagerie de six et soixante). Par conséquent, nous faisons bien de prêter une attention particulière à ce qui se passe dans ce récit et comment Dieu dirige souverainement les affaires du monde.

L'adoration ne consiste pas seulement à s'incliner devant quelque chose ou quelqu'un et professer ouvertement l'allégeance ultime. Quelles sont les autres façons, beaucoup plus subtiles, par lesquelles nous pouvons finir par adorer autre chose que notre Seigneur ?