Quand Esdras ouvre la Parole de Dieu, la Torah hébreu,
le peuple se lève. Avant qu'Esdras ne lise, il bénit
Dieu. Après sa lecture, le peuple répond par des "
Qu'il en soit ainsi ! Qu'il en soft ainsi " (Ne
8.5,6) à l'unisson, et tous lèvent les mains au ciel.
Puis ils inclinent la tête et adorent, visage contre terre.
Lisez
Néhémie 8.9-12. Pourquoi les chefs dirent-ils
au peuple de ne pas être dans le deuil et dans les pleurs ?
" Aussi, plus tard, quand la loi divine fut lue publiquement
à Jérusalem aux captifs revenus de Babylone, et que le
peuple pleurait à cause de ses transgressions ces paroles bienveillantes
furent prononcées : "Ne vous affligez pas... Allez, mangez
des viandes grasses, buvez des boissons douces et envoyez-en à
ceux qui n'ont rien de préparé, car ce jour est consacré
à notre Seigneur. Ne soyez pas affligés ; car la joie
que donne l'Éternel, voilà votre force !" "
- Ellen G. White, Ministère de la guérison, p. 238.
En entendant les paroles de Dieu, le peuple fut frappé par
son propre état de péché et les gens se mirent
à pleurer. Quand Dieu se révèle à nous
et que nous commençons à saisir qu'il est plein d'amour,
de bonté, de miséricorde et de fidélité,
nos propres insuffisances et notre incapacité à être
ce que nous devrions apparaissent au grand jour. Voir la sainteté
de Dieu à travers sa Parole nous fait voir notre horreur sous
un nouveau jour. Cette prise de conscience poussa le peuple d'Israël
à pleurer et se lamenter, mais ils ne devaient pas être
chagrinés, car la joie du Seigneur est votre force (Ne
8.10). En d'autres termes, malgré leurs échecs, ils pouvaient
faire confiance à la puissance de Dieu.
C'était également un jour particulier, un jour saint,
la Fête des Trompettes (Rosh Hachana), au cours duquel l'on sonnait
brièvement de la trompette pour signaler l'importance de la
préparation du cur pour le jugement du Seigneur (Jour
des Expiations, célébré le 10e jour du mois de
Tishri). Les trompettes signalaient un appel à se tenir devant
Dieu et à se repentir. Comme le jour était conçu
pour rappeler au peuple de se tourner vers Dieu, le deuil et les pleurs
sont compréhensibles. Mais les chefs leur rappelèrent
qu'une fois qu'ils s'étaient repentis, Dieu les avait entendus,
et par conséquent, il était temps de se réjouir
dans le pardon de Dieu.
Qu'est-ce que cela devrait nous indiquer sur la gravité
du péché, pour que Jésus ait dû aller jusqu'à
la croix, car c'était le seul moyen de résoudre le problème
du péché et nous donner de l'espérance ?