Dès que l'on parle des commandements de Dieu,
de ses exigences ou de ses instructions, nous courons le risque, ou
même la tentation, de croire que d'une manière ou d'une
autre, ce que nous faisons peut nous gagner notre salut ou y contribuer,
on du moins de gagner la faveur de Dieu. Mais la Bible nous a dit à
maintes reprises que nous sommes des pécheurs, sauvés
par la grâce de Dieu à travers Jésus et sa mort
en notre faveur sur la croix. Que pourrions-nous bien y ajouter, de
toute façon ? Ou, comme Ellen White, l'a écrit : "
Si vous réunissiez tout ce qui est bon et saint, noble et
aimable en l'homme, et que vous présentiez la question aux anges
de Dieu comme des éléments faisant partie du salut de
l'âme humaine ou comme mérite, la proposition serait rejetée
comme une trahison ". Faith and Works, p. 24.
Ainsi, même nos uvres de miséricorde et de compassion
envers les nécessiteux ne doivent pas être considérées
comme légalistes. Au contraire, à mesure que notre compréhension
et notre appréciation du salut grandissent, le lien entre l'amour
de Dieu et son souci des pauvres et des opprimés nous est transmis,
nous qui sommes bénéficiaires de son amour. De la même
manière que nous avons reçu, nous devons donner. Quand
nous voyons combien Dieu nous a aimés, nous voyons également
combien il aime les autres et nous appelle à les aimer aussi.
Étudiez la leçon de cette semaine pour
le sabbat 7 septembre.
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