Le ministère et l'enseignement de Jésus
avaient un caractère inclusif radical. Tous ceux qui cherchaient
son attention avec des motivations honnêtes, que ce soit des
hommes de mauvaise réputation, des collecteurs d'impôts,
des lépreux, des Samaritains, des centurions romains, des chefs
religieux, ou des enfants, il les accueillait avec une chaleur et un
souci authentiques. Et comme l'église primitive allait le découvrir
de manières qui allaient la transformer, cela incluait l'offre
du don du salut.
Alors que les premiers croyants reconnaissaient peu à peu
le caractère inclusif de l'évangile, ils ne se contentaient
pas d'ajouter de bonnes uvres en faveur d'autrui à leur
foi parce que c'était " gentil ". Cette ouverture
était centrale dans leur compréhension de l'évangile,
car ils l'avaient expérimenté dans la vie, le ministère
et la mort de Jésus. Alors qu'ils luttaient avec les problèmes
qui surgissaient, d'abord individuellement pour les dirigeants comme
Paul et Pierre (voir par exemple Ac
10.9-20), puis en tant qu'église au conseil de Jérusalem
(voir Ac
15), ils commencèrent à prendre conscience du changement
radical que cette bonne nouvelle entrainait pour leur compréhension
de l'amour et de la non-exclusion dont Dieu fait preuve et pour la
manière dont ils devaient se manifester dans la vie de ceux
qui professent le suivre.
Qu'enseigne chacun des textes suivants sur notre humanité
commune ? De quelle manière cette idée devrait-elle influencer
notre attitude envers autrui ?
Malachie
2.10
Actes 17.26
Romains 3.23
Galates 3.28
Galates 3.28 est un résumé théologique de l'histoire
concrète que Jésus a racontée sur le bon Samaritain.
Au lieu de débattre sur les catégories de personnes que
nous aurions l'obligation de servir, allons-y et servons, et soyons
peut-être même prêts à être servis par
ceux que l'on ne s'attend pas à voir nous servir. L'élément
commun de la famille humaine dans son ensemble est accompli à
un niveau plus élevé dans la famille commune de ceux
qui sont liés par l'évangile, par l'amour salvateur de
Dieu qui nous appelle à l'unité en lui : Car c'est
dans un seul Esprit que nous tous soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves,
soit hommes libres - nous avons reçu le baptême pour appartenir
à un seul corps (1 Co 12.13).