VENDREDI 26 avril, 2019

 

" Au plus fort d'une vie d'intense activité, Énoch maintint fermement sa communion avec Dieu. Plus ses travaux étaient importants et pressants, plus fréquentes et plus ferventes étaient ses prières. Après avoir vécu au milieu de ses semblables, s'efforçant de leur faire du bien par ses paroles et par son exemple, il s'éloignait et passait quelque temps dans la solitude, recherchant ardemment cette connaissance de l'Éternel que lui seul peut donner. Une telle communion avec Dieu mettait Énoch à même de refléter toujours plus fidèlement l'image divine. Son visage était baigné d'une lumière céleste, comme celui de Jésus. À son retour parmi les hommes, même les impies voyaient, avec un respect mêlé d'effroi, l'empreinte du ciel sur sa personne. " Ellen G. White, Le Ministère évangélique, p. 48.

Bien que l'histoire d'Énoch ici soit encourageante et qu'elle ait quelque chose de fort à dire sur ceux qui choisissent d'avoir des temps de solitude, beaucoup doivent affronter une solitude qu'ils n'ont pas demandée. Ils ne veulent pas être seuls. Certes, à nouveau, nous pouvons toujours avoir une joyeuse communion avec le Seigneur, qui est toujours présent, mais parfois, nous avons vraiment envie d'amitié et de camaraderie humaine. Combien il est crucial, qu'en tant qu'Église, nous soyons prêts à nous tourner vers ceux qui sont peut-être assis à côté de nous chaque sabbat, et qui traversent pourtant une terrible période de solitude. En même temps, si vous-même êtes concerné, cherchez quelqu'un en qui vous pensez avoir confiance dans l'église (ou ailleurs) et partagez votre souffrance. Souvent, les gens ne savent pas ce que traversent les autres. C'est facile, en tout cas pour certains, de se cacher derrière un masque.



À méditer

 

Comment votre Église peut-elle apprendre à être plus sensible aux besoins des personnes seules en votre sein ?

o Je ne dis pas cela en raison d'un manque ; moi, en effet, j'ai appris à me contenter de l'état où je me trouve. (Ph 4.11.) Lisez le contexte des paroles de Paul ici. Comment apprendre à les appliquer à nous-mêmes ? En même temps, pourquoi devons-nous être très prudents dans la manière dont nous citons ce passage à quelqu'un qui souffre réellement ?

o En classe, parlez d'une période de solitude extrême. Qu'est-ce qui vous a aidé ? Qu'est-ce qui vous a blessé ? Qu'avez-vous appris qui pourrait être utile à d'autres ?