DIMANCHE 20 janvier, 2019

4_ DIGNE EST L'AGNEAU

 

Dans la salle
du trône céleste


Dès Apocalypse 4.1, Jésus invite Jean à monter au ciel pour lui montrer une vue panoramique de l'histoire depuis son époque jusqu'au retour de Christ.

Apocalypse 4.1-8, Ézéchiel 1.26-28 et Apocalypse 5.11-14 décrivent la salle du ciel. Que nous enseignent ces passages sur la nature de la salle du trône céleste ?

L'apôtre regardait à travers une porte ouverte dans le temple céleste et vit le trône de Dieu. Le trône symbolise le règne de Dieu et son autorité sur la création, tandis que l'arc-en-ciel autour du trône signifie sa fidélité envers ses promesses (Gn 9.13-16; 54.9,10). Cependant, Satan, qui a usurpé la domination de cette terre et qui est l'adversaire de Dieu, a contesté l'autorité divine. La question centrale dans le conflit entre Dieu et Satan concerne celui qui a le droit de régner. Le but du conseil céleste que Jean a vu réuni dans la salle du trône céleste, était d'affirmer la gouvernance légitime de Dieu sur l'univers (Gn 4.1-8, Ap 5.11-14).

Lisez Apocalypse 4.8-11 et Apocalypse 5.9-14. Que peut-on apprendre de la véritable adoration dans ces passages ? Au chapitre 4, pourquoi le Seigneur Dieu est-il digne d'être adoré, et, dans l'Apocalypse 5.9-14, pourquoi l'Agneau est-il digne ?

Apocalypse 4 donne une description générale de la salle du trône dans le temple céleste et de l'adoration qui s'y déroule à plusieurs reprises. Tandis que l'adoration chapitre 4 loue la puissance créatrice de Dieu, le chapitre 5 célèbre la rédemption rendue possible grâce à l'Agneau immolé. Ces chapitres montrent que la véritable adoration raconte et célèbre les hauts faits de Dieu, dans la création et la rédemption. Dieu, qui a créé le monde en six jours, a la puissance et la capacité de le restaurer à sa condition première et d'en faire la demeure éternelle de son peuple, et c'est ce qu'il a promis.

Pensez à ce qu'enseigne l'Évangile : Celui qui a créé, non seulement notre monde et ses habitants, mais tout le cosmos, est également l'Agneau qui a été immolé (Ap 5.12) pour nous. Quelle espérance extraordinaire cet enseignement nous donne-t-il dans un monde plein de douleur et de troubles ?