Le partage de ses ressources était souvent une
expression tangible d'unité dans l'Église primitive.
La générosité décrite dans les premiers
chapitres du livre des Actes se poursuit plus tard, quand Paul invite
les Églises qu'il a établies en Macédoine et en
Achaïe à aider les pauvres de Jérusalem (voir
Ac 11.27-30 ; Ga 2.10; Rm 15.26; 1 Co 16.1-4). Cette offrande devient
une expression concrète du fait que les Églises, constituées
principalement de croyants non-Juifs, aimaient leurs frères
et surs d'héritage juifs à Jérusalem, et
se souciaient d'eux. Malgré les différences culturelles
et ethniques, ils ne formaient qu'un seul corps en Christ et chérissaient
ensemble le même Évangile. Ce partage avec les nécessiteux
révélait non seulement l'unité qui existait déjà
dans l'Église, mais renforçait également cette
unité.
Lisez 2
Corinthiens 9.8-15. Selon Paul, quelles seront les conséquences
de la générosité révélée
par l'Église à Corinthe ?
L'expérience d'unité de l'Église primitive nous
montre ce qui peut encore être fait aujourd'hui. Mais l'unité
ne s'est pas réalisée sans un engagement intentionnel
de tous les croyants. Les dirigeants de la communauté primitive
virent cela comme leur ministère de cultiver l'unité
en Christ. L'amour entre mari, femme et enfants est un engagement qui
doit être cultivé intentionnellement chaque jour, et c'est
la mème chose pour l'unité parmi les croyants. L'unité
que nous avons en Christ est à la fois encouragée et
rendue visible d'un certain nombre de manières.
Les éléments évidents qui cultivaient cette
unité dans l'Église primitive étaient la prière,
l'adoration, la communion fraternelle, une vision commune, et l'étude
de la Parole de Dieu. Les premiers chrétiens comprenaient non
seulement leur mission de prêcher l'Évangile à
toutes les nations, mais ils avaient également conscience de
leur responsabilité de s'aimer et de prendre soin les uns des
autres. Leur unité se manifestait dans leur générosité
et leur soutien mutuel au sein de leur communion locale, et plus largement,
entre les communautés d'Église, même si de longues
distances les séparaient.
" Leur générosité prouvait qu'ils n'avaient
pas reçu la grâce de Dieu en vain. Quelle pouvait être
la cause d'une telle générosité, sinon la sanctification
de l'Esprit ? Pour les croyants et les non-croyants, cette générosité
apparaissait comme un miracle de la grâce "22
De quelles manières vous et votre Église avez-vous
expérimenté les bienfaits de la générosité
envers autrui ? C'est-a-dire, quelles bénédictions reçoivent
ceux qui donnent aux autres ?
22. Ellen C. White, Conquérants pacifiques, chap. 32, p. 304.