Le peuple de Dieu n'a pas emprunté la voie de l'apostasie,
avec ses conséquences tragiques en un seul jour. Mais les mauvais
choix et les mauvaises décisions, accumulés au fil de
longs siècles, ont fini par entraîner des conséquences
terribles pour le peuple de Dieu.
Lisez l'histoire du roi Roboam dans 1
Rois 12.1-16. Quelle fut la cause de cette terrible division
an sein du peuple de Dieu ?
" Si Roboam et ses conseillers inexpérimenté
avaient compris le dessein de Dieu au sujet d'Israël, ils auraient
tenu compte des revendications du peuple, exigeant des réformes
énergiques dans l'administration royale. Mais lors de l'assemblée
de Sichem, ils ne comprirent pas la cause profonde de ces revendications
et affaiblirent ainsi leur influence auprès de la majorité
du peuple. Leur détermination de perpétuer et d'alourdir
le joug imposé par Salomon s'opposait formellement au dessein
de Dieu, et fit naître chez les Israélites de sérieux
doutes sur la sincérité de leurs mobiles. En voulant
exercer le pouvoir d'une manière si insensée, le roi
et ses conseillers firent preuve d'orgueil et de despotisme "6.
Qu'indiquent les déclarations suivantes sur la nécessité
d'avoir de la sagesse pour prendre les bonnes décisions ? Où
se situe la source de la véritable sagesse ? Proverbes
4.1-9, Proverbes 9.10 ; Jacques 1.5.
L'histoire de Roboam et de sa décision imprudente et irréfléchie
d'imposer davantage de travail à son peuple constitue un triste
chapitre dans l'histoire du royaume d'Israël. Le roi prit conseil
auprès de deux groupes de conseillers, mais sa décision
finale, de suivre le conseil de jeunes hommes inexpérimentés
attira une catastrophe sur la royauté que son père Salomon
et son grand-père David avaient passé quatre-vingts années
à construire. Ce conseil, qui voulait que le roi intimide la
foule en déclarant qu'il était plus fort que son père,
était un conseil insensé. Les jeunes conseillers pensaient
que le roi ne devait pas adopter un style de leadership qui le rendait
favorable aux demandes du peuple qui voulait un travail moins rigoureux.
Il devait, disaient-ils, se présenter comme impitoyable et cruel.
En fin de compte, il se présenta comme un tyran indigne de l'allégeance
et de la fidélité de son peuple. D'où cette division
qui survint parmi le peuple de Dieu, division qui n'aurait jamais dû
se produire et qui n'était pas le plan de Dieu pour son peuple.
6. Ellen G. White, Prophètes et rois, chap. 6, p. 65.