LUNDI 8 octobre, 2018

2_ CAUSES DE DIVISION


Bon à ses yeux

Les récits tirés du livre des Juges montrent les nombreuses conséquentes négatives de la désobéissance d'Israël à la volonté de Dieu. Peu après l'entrée, d'Israël en Canaan, les gens commencèrent à calquer leur vie spirituelle sur les fausses religions de leurs voisins, précisément ce contre quoi on les avait mis en garde ! Malheureusement, ce ne fut pas le seul problème qu'ils rencontrèrent.

Lisez Juges 17.6 et Juges 21.25. Qu'enseignent ces versets sur les autres problèmes qui survinrent du milieu du peuple de Dieu ?

Voilà bien la recette parfaite pour la division et la discorde parmi le peuple de Dieu. L'unité de la nation devait être rendue possible à travers son obéissance loyal au Seigneur de l'alliance, l'alliance que ce peuple avait conclue avec Dieu. Mais en faisant ce qui était " bon à leurs yeux " (DRB), en particulier en étant influences par les nations environnantes, ils empruntèrent la voie assurée vers la catastrophe. Nous sommes tous des êtres déchus, et si nous étions livrés à nos propres façons de faire, si nous étions livrés aux penchants de nos cœurs alors c'est certain, nous serions errants, loin du chemin que Dieu nous appelle à emprunter.

Que nous indiquent les passages suivants sur les conditions spirituelles et sociales d'Israël à l'époque des Juges ? Juges 2.11-13 ; 3.5-7.

" Moïse avait décrit les résultats de l'infidélité. En refusant d'observer les clauses de son alliance, les Israelites se privaient eux-mêmes de la vie de Dieu et de la bénédiction qui en découle. Parfois, ils écoutaient ses avertissements, et de riches bénédictions s'ensuivaient, dont ils faisaient profiter les nations voisines. Mais, la plupart du temps, ils oubliaient Dieu et perdaient de vue le grand privilège de le représenter ici-bas. Ils le frustraient du service qu'il réclamait d'eux, et ils frustraient en même temps leurs semblables d'instructions religieuses et d'un saint exemple. Ils désiraient s'approprier eux-mêmes les fruits de la vigne dont ils avaient été faits les économes. Leur convoitise et leur cupidité les firent mépriser les païens. C'est ainsi que les Gentils furent amenés à méconnaitre le caractère de Dieu, ainsi que les lois de son royaume "5.

De quelle manière nos actions en tant qu'Église affectent-elles ceux qui nous entourent ? Que voient-ils chez les adventistes du septième jour qui pourrait leur faire bonne impression ?

5. Ellen G. White, Prophètes et rois, " Introduction ", p. 12.